Niort : Un mort et un blessé grave dans une attaque au couteau dans la rue, l'agresseur interpellé

L'agresseur a été encerclé par des passants avant d'être interpellé par les policiers. Il a été placé en garde à vue pour "assassinat".
Niort : Un mort et un blessé grave dans une attaque au couteau dans la rue, l'agresseur interpellé
Illustration. (Jose Hernandez Camera 51/shutterstock)
Par Actu17
Le lundi 29 août 2022 à 19:12 - MAJ lundi 29 août 2022 à 21:18

Un homme armé d'un couteau a poignardé deux personnes en pleine rue à Niort (Deux-Sèvres), ce dimanche soir vers 19h45. L'une des victimes est décédée, la seconde est grièvement blessée. Ces dernières seraient toutes les deux de nationalité soudanaise a indiqué le maire de la ville, Jerôme Baloge. L'agresseur de 37 ans - qui est un Soudanais en situation régulière selon nos informations - a été placé en garde à vue pour "assassinat". Cet homme était jusqu'ici inconnu des services de police. Il n'était pas alcoolisé au moment des faits.

Cette attaque au couteau s'est déroulée en plein centre-ville de Niort. L'assaillant muni d'un grand couteau, a poursuivi ses victimes entre la place de la Brèche et la rue Victor-Hugo, devant de nombreux témoins raconte La Nouvelle République.

Les forces de l'ordre et les secours sont rapidement arrivés sur place. La victime décédée était née en 1993, celle qui a été évacuée à l'hôpital dans un état grave en 1990 d'après France 3. L'agresseur a été encerclé par des passants jusqu'à son interpellation.

«Un grand couteau de 40 ou 50 cm»

Les victimes et leur agresseur se connaissaient d'après les premiers éléments. "Au départ, ils étaient assis sur un tapis, sur l’herbe, ils jouaient aux cartes. L’un d’eux est parti, il est revenu avec un couteau. Un grand couteau de 40 ou 50 cm. C’est la première fois que je vois une telle chose", a décrit un témoin, à La Nouvelle République.

Le parquet de Niort s'est dessaisi au profit du pôle criminel de celui de Poitiers. L'enquête a été confiée à la police judiciaire qui va exploiter les images de vidéoprotection. La piste d'un règlement de comptes sanglant est étudiée.