Nuit de violences et guet-apens à Béziers : un policier blessé et un appartement brûlé

Une cinquantaine d'individus munis de mortiers d'artifice ont attaqué les policiers à Béziers (Hérault) dans un guet-apens. Un policier a été blessé et l'appartement d'une famille a été incendié.
Nuit de violences et guet-apens à Béziers : un policier blessé et un appartement brûlé
Les policiers sont tombés dans un guet-apens dans la nuit de samedi à dimanche, dans le quartier de la Devèze à Béziers. (SDIS 34)
Par Actu17
Le dimanche 20 juillet 2025 à 11:58 - MAJ dimanche 20 juillet 2025 à 14:01

Une cinquantaine d'individus ont attaqué les forces de l'ordre dans la nuit de samedi à dimanche à Béziers (Hérault), dans le quartier de La Devèze. Des tirs de mortiers d'artifice ont visé les policiers, un appartement a été incendié, et un fonctionnaire a été blessé, a-t-on appris de sources policières, confirmant une information d'Ici.

Les faits se sont produits vers 1 heures du matin, alors que les policiers intervenaient pour un feu de poubelles rue Jean-Franco. À leur arrivée, ils sont tombés dans un guet-apens et ont été pris pour cible par un groupe composé de 30 à 50 personnes, dont certaines encagoulées, armées de mortiers d’artifice. Les fonctionnaires ont répliqué à l’aide de lanceurs de balles de défense (LBD) et d’une grenade de désencerclement. Un policier a été brûlé au second degrés au niveau du mollet.

Dans le même temps, un appartement du quartier a été la proie des flammes. Selon les premières constatations, "la famille dormait les fenêtres ouvertes, un pétard est tombé sur le canapé et a embrasé tout l’appartement", rapporte Fabrice Cantele, directeur de la police municipale, interrogé par Midi Libre. Il s'agirait, selon ses propos, "d’un tir de mortier involontaire". L'appartement était occupé au moment des faits. La famille composée de six personnes a été relogée à l'hôtel.

Environ 300 habitants évacués par sécurité

Les sapeurs-pompiers ont éteint l'incendie et l’immeuble a été évacué par mesure de sécurité. Près de 300 habitants du quartier ont dû quitter temporairement leur logement durant l'intervention des soldats du feu. Les auteurs des violences ont pris la fuite avant l'arrivée des renforts, et il n'y a pas eu d'interpellation.

"Toujours les mêmes zones, les mêmes voyous, la même impunité…", dénonce le syndicat Alliance Police Nationale, sur X, qui évoque "50 racailles encagoulées".