Le vendredi 28 février 2020 à 21:31
La préfecture de Paris a indiqué que les forces de l'ordre avaient interpellé 46 individus s'étant livré à des dégradations par incendie notamment et des violences.
Plusieurs véhicules ont été incendiés et des violences urbaines ont éclaté, ce vendredi soir vers 18 heures, aux abords de l’AccorHotels Arena dans le XIIème arrondissement de Paris, près de la Gare de Lyon.
De nombreuses dégradations ont été commises et un bus RATP a notamment été ciblé. Cet événement fait suite à la venue de Fally Ipupa chanteur congolais soutien du régime en place, qui était attendu par des opposants au régime.
#BercyLes #FDO continuent à intervenir systématiquement sur tout trouble à l'ordre public en interpellant les auteurs.
A 21h, 46 personnes avaient été interpellées.— Préfecture de Police (@prefpolice) February 28, 2020
Les policiers déployés sur place ont interpellé 46 individus, dont le meneur des incendiaires. La préfecture de Police de Paris fait état d'« exactions inadmissibles » en évoquant les violences qui se sont produites ce vendredi soir.
Ils empêchent les #pompiers d’éteindre les #incendie #GareDeLyon #casseur @Qofficiel pic.twitter.com/BIF4toqWFK
— joel belafa (@jbelafa) February 28, 2020
« Je condamne les dégradations et violences commises dans le secteur de la gare de Lyon par des individus qui ont bravé l’interdiction de manifester », a déclaré le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, en ajoutant apporter son aux pompiers de Paris et aux forces de l'ordre qui sont intervenus.
Je condamne les dégradations et violences commises dans le secteur de la gare de Lyon par des individus qui ont bravé l’interdiction de manifester.
Soutien aux @PompiersParis et aux forces de la @prefpolice engagées pour rétablir l’ordre et interpeller les fauteurs de trouble.— Christophe Castaner (@CCastaner) February 28, 2020
Vers 20 heures, nombreux étaient les voyageurs au sein de la gare de Lyon qui a été partiellement fermée. Plusieurs trains affichaient des retards et les accès aux métros étaient toujours clos, relate Le Parisien.
Une heure plus tard, la situation était « stabilisée » selon un policier. Des opposants au gouvernement congolais étaient toujours présents et poursuivaient leurs intimidations en direction des personnes venues assister au concert. Les spectateurs ont pu rejoindre la salle de spectacle dans une atmosphère très tendue.