Le mardi 25 octobre 2022 à 14:02
Un homme au volant d'une voiture volée a refusé d'obtempérer aux policiers dans la nuit de samedi à dimanche, dans le XIXe arrondissement de Paris selon nos informations. Il aurait redémarré et foncé sur les forces de l'ordre au moment de son interpellation. L'un des agents a ouvert le feu, sans faire de blessé. Le chauffard présumé a été interpellé peu après avant d'être placé en garde à vue.
C'est un équipage de la BAC 75N, la brigade anticriminalité de nuit de la capitale, qui a repéré cette voiture de type Ford C-Max vers 3 heures, en circulation au niveau de l'avenue Corentin-Cariou. "Un véhicule similaire avait été signalé volé il y a une semaine et avait été aperçu à plusieurs reprises en Seine-Saint-Denis", confie une source proche de l'enquête. Les fonctionnaires se rapprochent et relèvent l'immatriculation de la voiture, avant de consulter leur fichier et se rendre compte qu'il s'agit bien du véhicule volé.
Trois tirs
"Le conducteur, seul à bord, a accéléré un peu pour s'éloigner du véhicule de police et éviter un contrôle", explique cette source. Un peu plus loin sur l'avenue, il s'arrête à un feu rouge. Les policiers décident d'intervenir et place un stop-stick (une herse, ndlr) devant la voiture du suspect, tout en lui ordonnant de couper le contact. L'homme refuse d'ouvrir sa portière. Il redémarre brutalement et fonce sur l'un des agents qui tire à trois reprises.
L'un des pneus avant du fuyard est crevé par le stop-stick mais il poursuit sa route, franchissant des feux rouges, et disparaît. Sa voiture a été retrouvée vide tout occupant peu après. Le signalement du chauffard a été donné sur les ondes police. Vers 4 heures, un suspect de 35 ans a été interpellé par des gendarmes mobiles non loin de la place de la Bataille de Stalingrad. Il a été placé en garde à vue.
Hospitalisé en psychiatrie et replacé en garde à vue
Une enquête a été ouverte du chef de "tentative d'homicide volontaire sur personne dépositaire de l'autorité publique" indique le parquet de Paris à Actu17. La garde à vue de l'auteur présumé des faits a été levée car il a été admis à l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police (IPPP). Le trentenaire a de nouveau été placé en garde à vue lundi à sa sortie de l'établissement, où il se trouvait toujours ce mardi. Le deuxième district de police judiciaire (DPJ) est en charge des investigations.