Le lundi 5 août 2019 à 15:39
Stéphanie a quitté un bar qu'elle connaît, dans la nuit de mercredi à jeudi, et qui se trouve rue Keller dans XIe arrondissement de Paris. Elle a alors décidé d'appeler un chauffeur VTC comme elle le raconte au journal Le Parisien, et affirme avoir utilisé l'application Uber. Alors qu'elle était ivre, elle s'est assise dans la voiture pour que le chauffeur la conduise chez elle, à Brunoy (Essonne).
Durant la trajet, Stéphanie a discuté avec son conducteur et ils ont évoqué le Mont-Saint-Michel. Arrivée devant chez elle, elle a décidé d'aller voir le monument et a convenu d'un prix de 300€ avec son chauffeur. "J'aime beaucoup voir les monuments la nuit", explique-t-elle.
Le conducteur la sort violemment de la voiture et repart avec son argent et son téléphone
La trentenaire raconte avoir retiré 180 euros alors qu'il était 4 heures du matin, et explique qu'elle voulait payer le reste de la somme au retour. Une démarche qui n'a pas plu au chauffeur selon son récit.
La situation a dégénéré et l'homme a sorti Stéphanie de la voiture en la tirant par les cheveux, l'abandonnant sur la chaussée. L'homme est parti avec les 180 euros mais aussi avec le téléphone de la jeune femme, qui présente des ecchymoses à plusieurs endroits sur le corps.
Une automobiliste la prend en charge
Stéphanie se souvient qu'elle a traversé des fossés et pense qu'elle était en forêt de Sénart. Une automobiliste l'a prise en charge et l'a conduite à la gare, où elle a retrouvé sa sœur.
La victime a du attendre quelques heures avant de déposer plainte, le temps que son alcoolémie descende. Par ailleurs, elle n'a pas retrouvé de trace de la course réalisée avec son VTC entre Paris et Brunoy, dans sa boîte mail, et pense que le chauffeur l'a annulée pour profiter du fait qu'elle était ivre.
"La violence n'est pas acceptable sur l'application et nous prenons ce sujet très au sérieux"
Uber a indiqué au journal francilien qu'une enquête avait été ouverte par leurs services afin de faire la lumière sur ce qu'il s'était passé. "La violence n'est pas acceptable sur l'application et nous prenons ce sujet très au sérieux", a expliqué la société américaine, précisant qu'une équipe dédiée s'occupe de ce type de problème.
"En cas d'incident lié à une agression physique, sexuelles ou à des propos discriminatoires, le compte du passager ou du chauffeur qui aurait commis les faits, est alors immédiatement suspendu, et ce, à titre préventif", a ajouté l'entreprise.