Paris : Sous bracelet électronique et muni d'un jerrican d'essence vide, il se présente à l'Élysée et demande à voir Emmanuel Macron

Dans la nuit de dimanche à lundi, un homme a été interpellé à proximité du palais de l'Élysée, après avoir exprimé le souhait de rencontrer le président Emmanuel Macron. Malgré une interdiction de quitter Angers liée à son bracelet électronique, il a été placé en garde à vue puis hospitalisé d'office.
Paris : Sous bracelet électronique et muni d'un jerrican d'essence vide, il se présente à l'Élysée et demande à voir Emmanuel Macron
L'entrée principale du palais de l'Élysée à Paris. (Illustration / Shutterstock)
Par Actu17
Le lundi 26 février 2024 à 10:38 - MAJ lundi 26 février 2024 à 11:19

Un homme a été interpellé à proximité du palais de l'Élysée à Paris (VIIIe) dans la nuit de dimanche à lundi, alors qu'il demandait à rencontrer le président de la République Emmanuel Macron. Portant un bracelet électronique et ayant interdiction de quitter Angers (Maine-et-Loire), où il réside, le suspect a été interpellé avant d'être finalement conduit à l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police (IPPP), a appris Actu17.

Il était environ minuit lorsque les policiers de la direction de l'ordre public et de la circulation (DOPC) en charge de la sécurité de l'Élysée ont aperçu un automobiliste au volant d'une Renault Mégane, qui s'est arrêté aux abords du palais présidentiel.

Invité à ne pas se stationner à cet endroit et à poursuivre son chemin, l'homme affirme aux forces de l'ordre qu'il a des "révélations" à faire à Emmanuel Macron, en se montrant sérieux. Il déclare ensuite qu'il est sous bracelet électronique et qu'il a une interdiction de quitter Angers, qu'il n'a donc pas le droit d'être là, et précise qu'il a dans sa voiture un jerrican d'essence et une bouteille de gaz vides.

L'homme a été interpellé et des vérifications ont été effectuées. Il avait en effet l'interdiction de quitter Angers. Les démineurs ont dans le même temps effectué une levée de doute sur sa voiture et n'ont découvert aucun objet dangereux. Un coran et des objets coraniques se trouvaient dans son véhicule, d'après une source proche de l'affaire. Placé en garde à vue pour la violation de sa mesure de surveillance électronique, le suspect a ensuite fait l'objet d'un examen de comportement à l'hôpital. Le médecin a considéré que l'état de santé mental de cet homme n'était pas compatible avec une mesure de garde à vue.