Paris : Un chauffeur VTC mis en examen pour le viol d'une jeune femme et écroué

Une étudiante âgée de 24 ans affirme avoir été violée par son chauffeur VTC à Paris, et a déposé plainte. Les policiers sont parvenus à retrouver le suspect qui a été interpellé, avant d'être mis en examen et écroué.
Paris : Un chauffeur VTC mis en examen pour le viol d'une jeune femme et écroué
Illustration. (Shutterstock)
Par Actu17
Le mardi 19 décembre 2023 à 06:00

Un chauffeur VTC âgé de 46 ans a été mis en examen pour viol à Paris, le 14 décembre, avant d'être placé en détention provisoire. Il est soupçonné d'avoir abusé sexuellement de l'une de ses clientes de 24 ans, en février dernier, dans le IXe arrondissement, rapporte Le Parisien.

La nuit des faits présumés, la plaignante a consommé beaucoup d'alcool. Elle a débuté la soirée dans un bar et devait ensuite se rendre dans une boîte de nuit, pour y retrouver des amis. Elle a finalement été refoulée à l'entrée de l'établissement et a décidé de rentrer chez elle. La jeune femme a commandé une voiture pour rejoindre son domicile.

A son réveil le lendemain matin, des bribes de souvenirs reviennent. Elle se rappelle qu'on lui a imposé un rapport sexuel et décide de déposer plainte au commissariat du Xe arrondissement. Elle se rend ensuite aux urgences médico-légales (UMJ). Interrogée par les enquêteurs du 1er district de police judiciaire (DPJ), elle explique que son chauffeur VTC l'a rejoint à l'arrière de la voiture avant de la violer.

Il évoque un rapport sexuel tarifé

Les investigations montrent que la jeune femme a sollicité au total trois chauffeurs VTC, avant de prendre un taxi. Une trace ADN relevée lors des prélèvements à l'hôpital montre qu'il s'agit de celle d'un homme qui n'est pas connu au FNAEG (Fichier national automatisé des empreintes génétiques). En exploitant les images de vidéoprotection, les policiers retrouvent la voiture d'un chauffeur qui prend en charge la plaignante à 02h52. Plus loin, le professionnel s'arrête dans une rue et passe à l'arrière. Néanmoins, la jeune femme n'est pas en capacité d'identifier le suspect, n'ayant aucun souvenir de son visage.

Placé en garde à vue le 13 décembre, l'homme a nié les accusations, affirmant avoir été sollicité par une prostituée qui lui aurait proposé une relation sexuelle tarifée à 40 euros. Une version que la plaignante réfute.