Le mercredi 25 septembre 2024 à 14:22
Un forcené a été maîtrisé par les policiers du Groupe de soutien opérationnel (GSO) de la Compagnie de sécurisation et d'intervention de Paris (CSI 75) ce mercredi à la mi-journée, dans le VIIIe arrondissement. L'homme, qui souffrirait de troubles psychiatriques, a sérieusement blessé l'un des fonctionnaires à une jambe avec un couteau, a appris Actu17.
Ce sont les proches du forcené qui ont alerté les sapeurs-pompiers car ce dernier avait un comportement agressif et venait de se retrancher dans son appartement situé sur le boulevard Haussmann, avec un tournevis. Les pompiers se sont rendus sur place et ont alerté les policiers vers 11 heures.
Les fonctionnaires de la police-secours, de la brigade territoriale de contact (BTC) et de la brigade anticriminalité (BAC) sont rapidement arrivés sur place. Un périmètre de sécurité a été mis en place et un matelas spécial a été installé sous les fenêtres du forcené, dans le cas où il venait à se défénestrer. "Les policiers ont tenté d'apercevoir ce qui se passait dans le logement, en se plaçant dans un autre immeuble", expose une source proche de l'affaire. Leurs collègues du GSO ont été sollicités et ont pris en charge l'intervention, peu avant midi.
Deux coups de couteau portés au policier
"Le forcené avait disposé des meubles dans l'appartement pour empêcher l'intervention des policiers et des secours", poursuit la même source. Les policiers du GSO ont tenté d'entrer dans l'habitation une première fois pour maîtriser le forcené. Un pistolet à impulsion électrique (PIE) a été utilisé, en vain. Lors de la seconde tentative, le PIE a de nouveau été utilisé par les forces de l'ordre et a permis d'atteindre le forcené, sans résultat. L'homme a finalement été difficilement maîtrisé et menotté. "Il a porté deux coups de couteau au mollet d'un des agents", précise notre source.
Le policier blessé a été pris en charge par les secours avant d'être transporté à l'hôpital. Son pronostic vital n'est pas engagé. Le forcené va faire l'objet d'un examen psychiatrique qui déterminera si son état de santé est compatible avec un placement en garde à vue. Une enquête a été ouverte et confiée au commissariat du VIIIe arrondissement.