Paris : Fin de garde à vue pour le gendarme du GIGN soupçonné d'agression sexuelle, l'enquête classée sans suite

Deux hommes, dont un gendarme du GIGN, ont été placés en garde à vue à Paris au cours du week-end. Le militaire était soupçonné d'avoir agressé sexuellement une femme dans un établissement de nuit du VIIe arrondissement. La plaignante a déposé plainte tandis que le gendarme a nié les faits. Ce dernier a finalement été remis en liberté et l'enquête le visant classée sans suite.
Paris : Fin de garde à vue pour le gendarme du GIGN soupçonné d'agression sexuelle, l'enquête classée sans suite
Illustration. (Romain P19 / Shutterstock)
Par Stéphane Cazaux
Le lundi 29 avril 2024 à 11:41 - MAJ mardi 30 avril 2024 à 01:23

22h30. La garde à vue du gendarme de 32 ans du groupe d'intervention de la gendarmerie (GIGN) a été levée ce lundi et l'enquête pour "agression sexuelle" le visant a été classée sans suite, a appris Actu17. "Après enquête et étude des vidéos, aucune infraction" ne lui a été "reprochée", précise son avocat, Me Laurent Franck-Lienard.

11h30. Un gendarme de 32 ans affecté au groupe d'intervention de la gendarmerie (GIGN) a été placé en garde à vue au commissariat du VIIe arrondissement de Paris dans la nuit de samedi à dimanche, soupçonné d'avoir agressé sexuellement une femme sur la péniche "Rosa Bonheur sur Seine", quai d'Orsay, a appris Actu17. L'un de ses amis âgé de 34 ans a également été interpellé et placé en garde à vue, étant soupçonné d'avoir outragé et frappé un policier au moment de l'intervention des forces de l'ordre sur place.

Les policiers ont été contactés par les agents de sécurité de l'établissement vers 1 heure du matin. Une femme venait de leur signaler avoir subi une agression sexuelle de la part d'un homme. Les forces de l'ordre se sont rendues sur place et ont interpellé les deux mis en cause qui avaient consommé de l'alcool. Ils ont été placés en garde à vue différée et leurs auditions ont débuté ce dimanche, une fois que leur alcoolémie était revenue à zéro.

La plaignante a déposé plainte, affirmant que l'homme lui a "saisi les fesses à pleines mains". Interrogé, le gendarme, adjudant, a nié les faits catégoriquement, indiquant avoir seulement "échangé" avec cette femme. Quant à son ami, il a nié avoir frappé le policier mais a reconnu l'avoir insulté, insistant sur le fait qu'il était ivre au moment des faits. Le trentenaire a déclaré qu'il avait été blessé lors de son interpellation.

Les gardes à vue des deux hommes ont été prolongées et les policiers cherchent à faire la lumière sur ce qui s'est passé durant cette soirée. Le parquet de Paris décidera des suites à apporter à cette affaire ce lundi. Sollicité, l'avocat du gendarme n'a pas souhaité réagir.