Paris : Un homme mis en examen et écroué pour le viol de deux femmes dont l'une enceinte

Un homme de 28 ans, en situation irrégulière en France, a été mis en examen et placé en détention provisoire pour le viol de deux femmes à Paris, après son interpellation dans un restaurant du IIe arrondissement, où il travaille.
Paris : Un homme mis en examen et écroué pour le viol de deux femmes dont l'une enceinte
Illustration. (Baziz Chibane / PhotoPQR / Maxppp)
Par La Rédaction
Le mercredi 27 mars 2024 à 16:57

Un homme en situation irrégulière âgé de 28 ans a été mis en examen à Paris pour le viol de deux femmes, avant d'être placé en détention provisoire. Le suspect de nationalité malienne a été interpellé le 12 mars dernier sur son lieu de travail, un restaurant du IIe arrondissement, comme rapporté par BFMTV.

Le premier viol dont il est soupçonné remonte au mois de juillet 2021. Cette nuit là, à proximité de la porte d'Aubervilliers (XIXe), une jeune femme de 21 ans est abordée par un inconnu à vélo vers minuit alors qu'elle est en chemin pour rejoindre un ami. Elle tente de s'éloigner mais le suspect se jette sur elle, l'étrangle, la déshabille et la viole. La victime a déposé plainte et les enquêteurs du 2e district de police judiciaire (DPJ) ont été chargés des investigations.

Un second viol près de trois ans plus tard

Aucun suspect n'est identifié mais près de trois ans plus tard, le 4 mars dernier, une femme enceinte de 8 mois, âgée de 27 ans, qui est hospitalisé en Seine-et-Marne, raconte qu'elle a subi un viol dans un parc près de la porte de la Chapelle (XVIIIe), alors qu'elle était venue acheter une dose de crack, une drogue dérivée de la cocaïne. La plaignante explique aux policiers que son agresseur était à vélo et qui l'a étranglée avant de lui imposer un rapport sexuel.

Les enquêteurs font le lien entre les deux affaires et parviennent à isoler une trace ADN qui correspond à celui du premier viol. Ils découvrent que cet ADN est maintenant associé au nom du suspect dans le fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG). L'homme a été écroué le 14 mars. La suite des investigations permettra notamment de déterminer s'il a pu faire d'autres victimes.