Le mardi 13 février 2024 à 16:21
Un jeune homme de 20 ans a tiré à dix-sept reprises sur la porte d'une sortie de secours de l'Accor Arena à Paris (XIIe) ce lundi soir, avec une arme de poing semi-automatique. Il a été appréhendé par les agents de sécurité qui venaient de lui refuser l'accès à la salle, étant donné qu'il n'avait pas de place pour assister au concert de la chanteuse italienne Laura Pausini.
Le suspect a été placé en garde à vue et devait faire l'objet d'un examen de comportement afin de déterminer si son état de santé est compatible avec la mesure de privation de libertés, indique une source proche de l'affaire, confirmant une information du Parisien.
Cet homme s'est présenté peu avant 20 heures à l'accès VIP. Il souhaite accéder au concert mais n'a aucun billet. Les agents de sécurité l'invitent à partir. Mécontent, l'homme marche quelques mètres et tire avec son arme à feu de calibre 7,65 mm. Les agents entament un dialogue avec le suspect et parviennent à lui faire poser son arme.
Une trentaine de munitions
La police est dans le même temps alertée et les fonctionnaires interpellent immédiatement le tireur. Son arme de type Walther PP est saisie. Dix-sept étuis correspondant aux tirs sont découverts à l'endroit des coups de feu, ainsi que deux cartouches non percutées, et des éclats de balles. L'auteur présumé était en possession d'une mallette contenant 29 autres munitions du même calibre, d'un chargeur et environ 1300 euros en numéraire, d'après la même source. Quelques dizaines de grammes de résine de cannabis ont également été découverts dans les affaires de cet homme.
Lors de ses premières déclarations, le suspect a livré un récit confus, évoquant notamment sa volonté d'aller voir le rappeur Booba en concert. Le parquet de Paris précise qu'il n'y a aucun blessé à déplorer, ajoutant qu'une enquête a été ouverte des chefs de "tentative de meurtre", "dégradation", "détention de produits stupéfiants", "détention d’arme de catégorie B et de catégorie D". Les investigations ont été confiées au 2e district de police judiciaire (DPJ).