Paris : Une avocate interpellée après avoir profané la tombe du Soldat inconnu et mordu un policier

Une avocate pénaliste de 51 ans, positive aux stupéfiants, a été interpellée à Paris après avoir dégradé la tombe du Soldat inconnu et mordu un policier lors de son interpellation.
Paris : Une avocate interpellée après avoir profané la tombe du Soldat inconnu et mordu un policier
La tombe du Soldat inconnu sous l'Arc de Triomphe à Paris, le 7 mai 2023. (Illustration / Ajdin Kamber / Shutterstock)
Par Actu17
Le vendredi 10 octobre 2025 à 12:43

Une avocate de 51 ans, rattachée au barreau de Meaux (Seine-et-Marne), a été interpellée ce jeudi 9 octobre au pied de la tombe du Soldat inconnu, sous l’Arc de Triomphe à Paris, après avoir dégradé les gerbes de fleurs disposées autour du monument.

Vers 15h15, la quinquagénaire a franchi les chaînes de protection entourant la tombe avant d’arracher plusieurs fleurs, d'après une source proche de l'affaire, confirmant une information de Paris Match. Repérée par une patrouille de police, elle a tenté de prendre la fuite à bord de sa voiture. Un fonctionnaire s’est alors placé devant son véhicule pour l’empêcher de partir. La conductrice a démarré et tenté de l’intimider en le percutant à plusieurs reprises, à faible vitesse.

Avec le renfort d’autres policiers, la suspecte a été extraite de son véhicule. Elle s’est rebellée, mordant un policier au poignet et proférant de nombreuses injures. Maîtrisée, elle a été placée en garde à vue à délai différé, compte tenu de son état d’agitation.

Conduite à l'infirmerie psychiatrique

Des vérifications ont ensuite révélé que la conductrice exerce la profession d’avocate pénaliste. Un dépistage a montré qu'elle avait consommé des produits stupéfiants. La suspecte a été transférée à l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police (IPPP).

Le parquet de Paris a ordonné que sa garde à vue soit reprise à sa sortie de l'IPPP. Elle devra répondre de plusieurs infractions, notamment "violation de sépulture", "refus d’obtempérer", "violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique", "outrage", "rébellion" et "conduite sous stupéfiants".