Pontivy : Il vole une voiture de gendarmerie et vend le carburant acheté avec la carte essence

Un homme de 28 ans a été condamné à quatorze mois de prison ferme par le tribunal de Lorient pour le vol d'une voiture de la gendarmerie, l'usage frauduleux de sa carte de carburant et d'autres délits. Il a été écroué à la fin du procès.
Pontivy : Il vole une voiture de gendarmerie et vend le carburant acheté avec la carte essence
Illustration. (photo PhotoPQR/Maxppp)
Par Actu17
Le mercredi 7 juin 2023 à 16:09

Un homme de 28 ans a été condamné ce lundi par le tribunal correctionnel de Lorient (Morbihan) à quatorze mois de prison ferme pour le vol d'une voiture de la gendarmerie et d'utilisation frauduleuse de la carte de carburant associée, parmi d'autres délits, raconte Ouest France.

Cet homme, Anthony H., originaire de Pontivy, a déclaré ne pas être au courant que le véhicule qu'il avait volé appartenait à la gendarmerie. La Peugeot 207, utilisée par la gendarmerie pour les entraînements de contrôle de véhicule, a été retrouvée le 26 mai dernier, sous un hangar avec les vitres ouvertes et les clés sur le contact. "J’ai attendu deux jours avant de la prendre", a admis le prévenu.

Il vendait l'essence 1 euro le litre

Anthony H. n'a pas hésité à utiliser la carte de carburant du véhicule, totalisant 2372 litres d'essence pour un montant de 3965 € en l'espace d'une semaine. Il a vendu l'essence à 1 euro le litre à divers acheteurs, profitant des prix élevés du carburant. D'autres délits lui sont imputés, notamment le vol d'un sac à main après avoir brisé la vitre d'un véhicule à Pontivy. Il a également utilisé la carte bancaire trouvée dans le sac pour acheter du tabac et des pizzas.

L'homme, qui a reconnu consommer trois grammes de cocaïne par jour, affirmant ne pas être accro, vit dans sa voiture et "considère le vol comme un moyen de subsistance", a estimé le procureur de la République. Il a neuf mentions inscrites à son casier judiciaire et "n'a pas de domicile, de famille ni de revenus", a plaidé son avocat, décrivant la situation de son client comme un "foisonnement d'absences". Le tribunal a condamné Anthony H. à vingt mois de prison, dont six avec sursis, et a ordonné son maintien en détention.