Le lundi 4 octobre 2021 à 10:08 - MAJ mardi 5 octobre 2021 à 13:20
Ils se pensaient pourtant à l’abri, en squattant un appartement d’un immeuble de la rue de Verdun à Rosny-Sous-Bois. Le 28 septembre dernier, en fin de matinée, les enquêteurs de la brigade des enquêtes d’initiative (BEI) du commissariat de la ville sont venus les déloger. Ces derniers, destinataires d’un précieux renseignement anonyme, n’ont eu aucun mal à identifier le logement dans lequel se trouvaient les cinq suspects, âgés de 15, 16, 20 et 25 ans pour deux d’entre eux. En perquisitionnant les lieux, les policiers ont saisi de nombreux objets manifestement volés, avant de dresser un inventaire à la Prévert composé d’une trottinette, de deux vélos, de deux télés, de près d’une centaine de montres, de bijoux, de téléphones portables mais aussi d’objets d’art, d’argent liquide et… d’un ventilateur de chantier !
Après recoupement, les enquêteurs de la BEI ont pu imputer une dizaine de vols aux cinq suspects, - de nationalité algérienne pour quatre d’entre eux et tunisienne pour le dernier -, commis entre les mois de mai et août, à Rosny-sous-Bois et à Wissous (Essonne).
« Ils sont soupçonnés d’avoir pris part à des vols en réunion, à la tire, par effraction et à la roulotte, énumère une source judiciaire. Une montre Rolex d’une valeur de 25 000€ a notamment été retrouvée dans leur squat. Elle provient d’un cambriolage perpétré au cours de l’été ».
Remis en liberté... et interpellés une seconde fois
Les trois suspects majeurs ont été déférés, le 30 septembre, devant un magistrat du parquet de Bobigny, tandis que les deux mineurs se sont vus notifier une convocation devant le tribunal, avant d’être remis en liberté.
Non contents d’être déjà poursuivis pour vol et recel de vol, deux des trois majeurs sont retournés dans leur squat de la rue de Verdun alors qu’ils avaient interdiction de s’y rendre, avant d’y être, à nouveau, arrêtés. Placés en garde à vue pour « violation de domicile », « dégradation » et « violation de contrôle judiciaire », ils ont été déférés au tribunal judiciaire de Bobigny avant d'être écroués, leur contrôle judiciaire ayant été révoqué.