Le lundi 26 mai 2025 à 18:06
Quatre armes à feu ont disparu du commissariat de Rouen (Seine-Maritime), dont deux placées sous scellés et deux appartenant au ministère de l'Intérieur, a-t-on appris de source proche de l'affaire, confirmant une information de France 3. Une enquête a été ouverte.
Les faits ont été signalés il y a plusieurs semaines. Ces armes restent introuvables malgré les recherches menées en interne. Deux d’entre elles étaient conservées sous scellés dans le cadre de procédures judiciaires, les deux autres étaient des armes de service attribuées à des fonctionnaires de police.
Des perquisitions ont été menées dans le cadre de l’enquête. Pour l'heure, aucune piste n'est privilégiée. Le parquet de Rouen n'a pas souhaité s'exprimer au sujet de cette affaire.
Depuis le 18 novembre 2015, dans le contexte de l'état d'urgence instauré après les attentats du 13 novembre, les policiers nationaux sont autorisés à porter leur arme de service en dehors de leurs heures de travail. Cette mesure a été pérennisée par un arrêté du 25 juillet 2016, modifiant le règlement général d'emploi de la police nationale. Le port d'arme hors service reste soumis à des conditions strictes : le fonctionnaire doit en faire la demande, être identifiable en cas d'intervention, et porter l’arme de manière sécurisée et discrète.
Les gendarmes bénéficient également de cette autorisation. Un premier assouplissement a été introduit le 1er juillet 2016, avant une réforme complète du dispositif le 1er février 2018. Depuis cette date, les officiers et sous-officiers d’active de la gendarmerie sont dotés individuellement d’une arme de poing pour l’ensemble de leur carrière. Le système d’autorisation préalable a été supprimé, permettant à ces militaires de porter leur arme de dotation, y compris hors service.