Le mercredi 10 juin 2020 à 22:02
Les faits se sont produits au cours de la manifestation organisée samedi sur le Champ de Mars à Paris, contre les "violences policières". « Vendu, sale vendu ! », lance une femme à un gendarme noir lors du rassemblement alors que les militaires effectuent un périmètre.
La scène a été filmée par une caméra de l'émission "Quotidien", diffusée sur la chaîne TMC. Le gendarme visé, qui tient un bouclier, reste silencieux.
C'est suite à la diffusion de ces images que le directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN), Christian Rodriguez, a décidé de saisir la justice en vertu de l'article 40 du code de procédure pénale qui stipule que « toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l'exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d'un crime ou d'un délit », se doit « d'en donner avis sans délai au procureur de la République ».
Tout mon soutien à ce camarade gendarme qui a du faire face à l'abjection...Notre pays n'a vraiment pas besoin de cette division raciale!
Images #Quotidien#NoRacism pic.twitter.com/DTl0pxzYYb— Abdoulaye.Kant (@AbdoulayeK3) June 9, 2020
Un policier également traité de "vendu" a déposé plainte
Une affaire qui survient après celle d'un policier noir qui a été traité de "vendu", lui aussi, ce mardi 2 juin, durant une manifestation en soutien de la famille d'Adama Traoré et contre les "violences policières".
« T’es de leur côté, t’as pas honte ! », lui a également lancé la Youtubeuse Nadjélika. Le policier de la DOPC (Direction de l’ordre public et de la circulation) a déposé plainte.