Salon-de-Provence : Il invente le décès de son fils de 19 ans pour se faire rembourser l'école

Un complice présumé a été identifié par les enquêteurs. Les deux hommes nient les faits.
Salon-de-Provence : Il invente le décès de son fils de 19 ans pour se faire rembourser l'école
Illustration. (shutterstock)
Par Actu17
Le vendredi 20 novembre 2020 à 16:52

Il souhaitait se faire rembourser les frais d'inscription de l'école supérieure de son fils âgé de 19 ans. Cet ex-policier municipal de Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône) est renvoyé devant le tribunal correctionnel concernant cette affaire et sera jugé en juin pour « faux en écriture publique » aggravé indique La Provence.

Le mis en cause travaillait dans une commune du Pays d'Arles au moment des faits. Il est soupçonné d'avoir utilisé un faux certificat de décès de son fils, pour récupérer les 900 euros d'inscription de son école supérieure "Game Sup", un établissement spécialisé dans l'enseignement des métiers du jeu vidéo, qui est basé à Lyon.

Elle remarque une faute dans l'écriture du département

C'est une secrétaire de l'établissement qui a remarqué que quelque chose n'allait pas. Le certificat avait bien un tampon officiel mais cette dernière a constaté une faute dans l'écriture du département. Elle a donc appelé l'état civil de Salon-de-Provence pour s'assurer qu'il s'agissait d'un document authentique.

C'est ainsi que la commune a déposé plainte en septembre et qu'une enquête a été ouverte. Les recherches ont confirmé que le document était bien un faux. De plus, les enquêteurs ont identifié un agent municipal âgé de 54 ans qui aurait fourni le tampon, qui devait servir à rendre officiel le document.

Placés en garde à vue, les deux hommes ont nié les faits. Le suspect principal a affirmé qu'il était victime de personnes qui cherchaient "à le nuire". Ces derniers ont été remis en liberté en l'attente de leur jugement. Ils risquent également des sanctions administratives qui pourrait aller jusqu'à la radiation de la fonction publique. Le fils de cet ancien policier municipal a quant à lui été mis hors de cause.