Saône-et-Loire : Un chauffard refuse d'obtempérer, un gendarme traîné, un second a ouvert le feu

Le conducteur a foncé sur les gendarmes. L'un a été traîné sur une vingtaine de mètres, le second a ouvert le feu à trois reprises. Le fuyard a été interpellé une quinzaine de minutes plus tard après une sortie de route.
Saône-et-Loire : Un chauffard refuse d'obtempérer, un gendarme traîné, un second a ouvert le feu
Illustration. (Arnaud Journois / PhotoPQR / Maxppp)
Par Actu17
Le dimanche 25 septembre 2022 à 12:56

Un chauffard a refusé d'obtempérer aux gendarmes à Autun (Saône-et-Loire) ce samedi après-midi. Il a accéléré et foncé sur les militaires. L'un aurait été traîné sur une vingtaine de mètres d'après Autun-Info. Un second a fait usage de son arme. Le conducteur de 23 ans au volant d'une Volkswagen Golf a eu un accident dans sa fuite et a été interpellé.

Il était environ 17 heures lorsque les gendarmes se sont retrouvés face à ce chauffard, route de Beaune, à Autun. Selon Le Journal de Saône-et-Loire, tout aurait débuté par une altercation entre deux automobilistes. La gendarmerie est alertée et une patrouille se rend sur place. Les militaires ordonnent à l'un des automobilistes de s'arrêter pour un contrôle mais celui-ci redémarre à pleine vitesse et percute un gendarme qui est traîné. Son collègue ouvre le feu à trois reprises sur le véhicule mais le chauffard ne s'arrête pas.

Il percute un poteau téléphonique

Le suspect fait une sortie de route à Auxy, une commune située à une dizaine de kilomètres. Il a perdu le contrôle de sa voiture et a percuté un poteau téléphonique qui est tombé sur la chaussée. Le chauffard a été interpellé et placé en garde à vue. Il aurait consommé de l'alcool au moment des faits.

Le gendarme qui a été percuté s'en sort heureusement avec deux jours d'incapacité totale de travail (ITT). Son collègue est sous le choc. Deux enquêtes ont été ouvertes dans cette affaire : la première concernant les faits reprochés au chauffard, notamment le refus d'obtempérer, et la seconde qui permettra de déterminer les circonstances de l'usage de l'arme du militaire.

L'un des deux gendarmes avait une caméra-piéton sur lui, ce qui va permettre aux enquêteurs d'obtenir rapidement des précisions sur le déroulement des faits.