Le jeudi 12 novembre 2020 à 13:47
INFO ACTU17.Il s'agit d'une soirée clandestine qui fait tache et que ces internes de l'hôpital de Tarbes risquent d'avoir du mal à justifier, alors même que la France traverse une seconde vague meurtrière de coronavirus et que le pays s'est reconfiné il y a maintenant 15 jours.
Il était environ 4 heures du matin dans la nuit de mercredi à jeudi lorsqu'une patrouille de police a aperçu quatre personnes sur le trottoir, sur le boulevard Jean Moulin, devant l'hôpital de Bigorre de Tarbes. Ces dernières étaient alcoolisées et venaient d'une fête se déroulant à proximité. Les fonctionnaires ont donc décidé de se rendre sur place pour mettre fin à ce rassemblement.
La soirée festive avait lieu dans les hébergements des internes, dans l'hôpital de Bigorre. La musique était bien audible et il y avait de l'alcool, mais surtout aucun respect des gestes barrières déplore une source proche de l'affaire.
Le personnel soignant leur avait demandé de mettre fin à la soirée
Plus tôt dans la nuit, le personnel médical se trouvant à l'accueil de l'hôpital, qui s'occupe notamment de la prise en charge des patients Covid, avait demandé aux fêtards de mettre fin à leur soirée et de baisser la musique, en vain. Ces derniers auraient répondu qu'ils avaient reçu l'autorisation de leur hiérarchie... ce qui ne serait absolument pas le cas.
Outre les internes en médecine, des personnes venues de l'extérieur de l'établissement hospitalier étaient présentes ajoute-t-on. Au moins une vingtaine de fêtards ont participé à cette soirée clandestine, qui était semble-t-il organisée pour célébrer l'arrivée de nouveaux internes.
Un hôpital sous tension
Les policiers ont verbalisé les quatre personnes qui se trouvaient à l'extérieur lorsqu'ils sont arrivés, pour le non-respect du confinement. La direction de l'hôpital a été avisée des faits et pourrait prendre des sanctions à l'encontre des internes concernés. L'établissement est actuellement sous tension avec la prise en charge des personnes infectées par la Covid-19. L'hôpital a fait progresser sa capacité de lits de réanimation de 12 à 20 en début de semaine.