Tarn-et-Garonne : Son chien retrouvé mort attaché à un arbre, elle écope de 6 mois de prison avec sursis

Un chien de race Shar-Peï âgé d'un an avait été retrouvé mort attaché à un arbre dans la forêt du Tarn-et-Garonne. Sa propriétaire âgée de 28 ans qui a nié être responsable de cet acte, a tout de même été condamnée à une peine de 6 mois de prison avec sursis.
Tarn-et-Garonne : Son chien retrouvé mort attaché à un arbre, elle écope de 6 mois de prison avec sursis
Illustration. (pexels)
Par Actu17
Le vendredi 20 décembre 2019 à 17:01

Le petit chien avait été retrouvé sans vie, attaché avec sa laisse à un petit arbre dans un bois sur la commune de Corbarieu, dans le Tarn-et-Garonne. C'est un chasseur qui avait fait la triste découverte le 23 décembre 2018 au matin raconte La Dépêche.

L'animal avait tenté par tous les moyens de se défaire de ses entraves mais n'y était pas arrivé. Il est décédé d'épuisement et d'hypothermie.

La propriétaire de l'animal, une femme de 28 ans qui est chauffeur-livreur, a nié avoir abandonné son chien, déclarant l'avoir "perdu" lors de l'audience qui s'est tenue en novembre dernier. Interrogée par la présidente, elle a répété qu'elle n'avait pas attaché son chien à un arbre. "Pourquoi ne l'avez-vous pas cherché ?", a poursuivi la juge. "Si on considère que je ne l'ai pas cherché, c'est un abandon", a répondu la jeune femme qui a expliqué qu'elle "travaillait le lendemain".

Six associations de protection des animaux s'étaient constituées partie civile dans ce procès, dont la fondation Brigitte Bardot, 30 millions d'amis et la SPA 82.

Une condamnation bien au-delà des réquisitions du parquet

Le parquet avait requis seulement une amende de 1000 euros contre la prévenue. Le tribunal correctionnel de Montauban n'a pas été convaincu par les explications de la jeune femme et a décidé de la condamner à 6 mois de prison avec sursis ainsi qu'à l'interdiction de posséder un animal.

En outre, le tribunal a reconnu la constitution de partie civile des nombreuses associations et leur a alloué la somme de 250 euros au titre du préjudice moral.