Val-de-Marne : Un policier de la CRS 45 s'est suicidé au cantonnement de Pondorly

Un policier de la CRS 45 de Chassieu (Rhône) s'est suicidé dans la nuit de mercredi à jeudi, alors qu'il se trouvait en déplacement au cantonnement de Pondorly, dans le Val-de-Marne, avec sa compagnie.
Val-de-Marne : Un policier de la CRS 45 s'est suicidé au cantonnement de Pondorly
Illustration. (Jose Hernandez Camera 51/shutterstock)
Par La Rédaction
Le jeudi 6 juin 2024 à 10:42

Drame dans la police nationale. Un policier affecté à la CRS 45 de Chassieu, dans la métropole de Lyon, a mis fin à ses jours durant la nuit de mercredi à jeudi, alors qu'il se trouvait au cantonnement de Pondorly à Chevilly-Larue (Val-de-Marne), en déplacement avec sa compagnie. Une enquête a été ouverte afin de déterminer les circonstances du drame.

Philippe H. était "très apprécié", écrit le syndicat Un1té dans un communiqué sur Facebook. Il "laisse tous ceux qui l’aimaient - et ils sont nombreux - sous le choc. Nous gardons le souvenir de sa bonté ancré en nous", assure l'organisation, qui "présente ses plus sincères condoléances" à la famille du défunt.

Il s'agit au moins du sixième suicide dans les rangs de la police nationale depuis le début de l'année, et le troisième en moins de deux semaines. Philippe C., affecté au commissariat d'Agde (Hérault) et père de trois enfants, s'est donné la mort le week-end dernier. Une semaine plus tôt, c'est un policier de la brigade anticriminalité (BAC) de Strasbourg (Bas-Rhin) qui s'est ôté la vie.

Si vous ou l'un de vos proches êtes confronté à des pensées suicidaires, vous pouvez contacter le 3114, le numéro national de prévention du suicide, où des professionnels sont disponibles 24h/24 et 7j/7 pour vous écouter et vous soutenir. Il n'y a pas de fatalité.

Une ligne d’écoute est disponible pour les fonctionnaires de la police nationale victimes d’agressions ou de menaces au 0800 95 00 17, tous les jours, de 5 heures à 23 heures. Une cellule de soutien psychologique est aussi ouverte 24h/24 au 0805 230 405. Les appels sont "anonymes, confidentiels et gratuits".

Trois associations luttent contre le fléau des suicides dans la police nationale : SOS Policiers en Détresse (PEPS-SOS), Assopol, et Alerte police en souffrance (APS). L'Amicale de la Police Nationale propose également un "réseau d’écoute et de soutien".