Villepinte : Un homme armé d'un couteau blessé par balle par la police

Un homme armé d'un couteau qui aurait foncé sur les policiers a été neutralisé par balle ce jeudi matin à Villepinte (Seine-Saint-Denis).
Villepinte : Un homme armé d'un couteau blessé par balle par la police
Illustration. (Hadrian / Shutterstock)
Par La Rédaction
Le jeudi 28 mars 2024 à 12:25 - MAJ jeudi 28 mars 2024 à 21:07

Les policiers de la brigade territoriale de contact (BTC) de Villepinte (Seine-Saint-Denis) ont ouvert le feu au cours d'une intervention ce jeudi matin avenue André-Malraux, pour neutraliser un homme muni d'un couteau qui aurait foncé sur eux, a-t-on appris de sources policières.

Le suspect de 41 ans a été pris en charge par les secours et évacué à l'hôpital Beaujon à Clichy (Hauts-de-Seine) en état d'urgence relative, avec une escorte policière. Selon les premiers éléments, l'homme souffre de troubles psychiatriques.

Les policiers sont intervenus au départ après le signalement d'un homme se trouvant dans les parties communes d'un immeuble avec plusieurs couteaux. A l'arrivée des forces de l'ordre, le suspect aurait foncé sur eux. Un tir de lanceur de balle de défense (LBD) a été effectué mais n'a pas suffi à stopper le suspect. Les policiers ont alors ouvert le feu. L'homme a pris la fuite et s'est réfugié dans un appartement. Il a été pris en charge par les secours. Un périmètre de sécurité a été mis en place.

«Deux coups de feu étaient tirés par les policiers»

Le parquet de Bobigny indique ce jeudi soir que les policiers se sont retrouvés "face à un homme, âgé de 41 ans, muni d'un couteau dans chaque main qui se dirigeait vers eux". "L'usage du flashball ne permettait pas de le désarmer et de le faire reculer, l’individu continuant de les menacer. Deux coups de feu étaient tirés par les policiers atteignant l’individu à l’abdomen et à la cuisse. Il était transporté à l’hôpital Beaujon. Son pronostic vital n’est pas engagé", précise la même source.

Deux enquêtes vont être ouvertes dans cette affaire. La première concernant les faits reprochés au suspect, et la seconde afin de s'assurer que les policiers ont fait usage de leur arme dans un cadre de légitime défense réglementaire.