Villiers-le-Bel : Deux policiers suspendus après des violences filmées sur un homme lors d'une intervention

Deux policiers du commissariat de Sarcelles (Val-d'Oise) ont été suspendus après la diffusion d'une vidéo montrant leur intervention violente à Villiers-le-Bel. Une enquête administrative et une enquête judiciaire ont été ouvertes.
Villiers-le-Bel : Deux policiers suspendus après des violences filmées sur un homme lors d'une intervention
Deux policiers ont été filmés alors qu'ils commettent des violences sur un homme lors d'un contrôle. (captures écran / DR)
Par La Rédaction
Le vendredi 29 mars 2024 à 21:10 - MAJ vendredi 29 mars 2024 à 21:25

Deux policiers du commissariat de Sarcelles (Val-d'Oise) ont été filmés par un témoin alors qu'ils commettaient des violences sur un homme, au cours d'une intervention à Villiers-le-Bel qui s'est déroulée cette semaine. La vidéo a été publiée sur les réseaux sociaux. Les deux fonctionnaires ont été suspendus, a appris Actu17, confirmant une information du Parisien. Deux enquêtes ont été ouvertes : l'une administrative, la seconde judiciaire par le parquet de Pontoise.

Les faits se sont déroulés au niveau des box d'une résidence. Un contrôle de police a lieu et trois hommes sont alignés devant l'une des portes d'un garage. Un quatrième est pris en charge par les deux policiers. Cet homme reçoit plusieurs coups de la part d'un des fonctionnaires avant d'être plaqué contre la paroi d'un garage. Il est ensuite amené au sol puis relevé, et reçoit un nouveau coup au niveau de l'abdomen, cette fois de la part du second policier, qui le colle à son tour contre un box. L'homme est ramené à côté des trois autres et le contrôle d'identité se poursuit. La vidéo, qui dure 1min37, se termine à ce moment là. On ne sait pas si les quatre hommes ont été interpellés.

La vidéo a été visionnée près de deux millions de fois sur le réseau social X.

Le parquet de Pontoise a indiqué qu'une enquête judiciaire avait été ouverte du chef de violences par personne dépositaire de l’autorité publique. Les investigations ont été confiées à la cellule déontologie de la Direction interdépartementale de la police nationale du Val-d’Oise (DIPN).