Le dimanche 17 mars 2019 à 13:20
Emmanuel Macron s'est rendu à la cellule de crise du ministère de l'Intérieur dans la soirée, et a indiqué vouloir prendre "des décisions fortes", "dans les meilleurs délais". Édouard Philippe et Christophe Castaner étaient eux aussi présents, tout comme Laurent Nuñez.
Devant la presse, le chef de l'État a déclaré que "tous ceux qui étaient là se sont rendus complices" du saccage des Champs-Élysées. "Je veux qu'on analyse les choses, et que, dans les meilleurs délais, on puisse prendre des décisions fortes, complémentaires, pour que cela n'advienne plus", a expliqué Emmanuel Macron.
"C'était l'objectif de la réunion de ce soir qui sera suivi par des propositions faites par les ministres et le Premier ministre", a-t-il ajouté, mentionnant toutefois être attaché "au droit constitutionnel".
Beaucoup de choses ont été faites depuis novembre, mais la journée d’aujourd’hui montre que sur ces sujets-là nous n’y sommes pas. Je veux qu’on prenne dans les meilleurs délais des décisions fortes pour que cela n’advienne plus.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 16 mars 2019
"Nous avons aujourd'hui des gens qui essayent par tous les moyens (...) d'abîmer la République pour casser, pour détruire au risque de tuer. On l'a encore vu avec l'incendie qui s'est produit ce matin", a souligné Emmanuel Macron.
Suite aux violences inadmissibles à Paris, cellule de crise au Ministère de l’Intérieur. pic.twitter.com/GZ1UL7kZ13
— Élysée (@Elysee) 16 mars 2019
237 interpellations
32.300 manifestants ont été recensés partout en France ce samedi selon l'Intérieur. 17 policiers, un gendarme, un sapeur-pompier et 42 manifestants ont été blessés durant les affrontements ce samedi à Paris.
237 personnes ont été interpellées dans la capitale dont 185 qui ont été placées en garde à vue.