Yvelines : Le faux facteur volait les courriers pour s'emparer des chèques, 700 000 euros de préjudice

Il dérobait les courriers dans les boites aux lettres et récupérait les chèques qui étaient ensuite falsifiés et encaissés. Les policiers ont fini par coincer ce faux facteur qui a agi durant des mois, et qui sera prochainement jugé au tribunal correctionnel.
Yvelines : Le faux facteur volait les courriers pour s'emparer des chèques, 700 000 euros de préjudice
Illustration. (Adobe Stock)
Par Actu17
Le lundi 19 décembre 2022 à 18:32

Un homme qui volait du courrier dans les boites aux lettres depuis près de six mois, dans le secteur de Versailles, Viroflay, Vélizy-Villacoublay ou encore du Chesnay-Rocquencourt (Yvelines), a été interpellé par les policiers de la brigade anticriminalité (BAC) dans la nuit du 29 au 30 novembre dernier raconte Le Parisien. Âgé de 40 ans, il dérobait les chèques se trouvant dans les courriers, qui étaient ensuite falsifiés et encaissés par un complice.

Le quadragénaire originaire de Montreuil (Seine-Saint-Denis) agissait depuis juin dernier. Il faisait le tour des boites aux lettres. Les courriers qui contenaient un chèque étaient ensuite écartés, les autres étaient remis dans le circuit postal. Le suspect percevait entre 1400 et 1700 euros en numéraire pour effectuer ces vols en série.

Les enquêteurs ont retrouvé la trace du suspect grâce à des images de vidéoprotection sur lesquelles on l'aperçoit avec un gilet de La Poste, alors qu'il s'arrête aux boites aux lettres en voiture. Au cours des perqusitions, les policiers ont mis la main sur tout l'équipement du vrai facteur : des clefs PTT, des caisses en plastique de La Poste et des sacs contenant 1300 courriers.

146 plaintes

Au total, 186 chèques ont été dérobés et 146 plaintes ont été déposées. Le préjudice total de ces falsifications s'élève à 691 628 euros souligne le quotidien francilien. Le cerveau de ces escroqueries bien huilées n'a pu être identifié lors des investigations. Le faux facteur n'a pas non plus pu être poursuivi pour ces nombreuses falsifications.

Le quadragénaire a été déféré au terme de sa garde à vue et a été remis en liberté avec une convocation par officier de police judiciaire (COPJ). Il sera jugé prochainement au tribunal correctionnel.