Yvelines : Un bébé d’un an et demi retrouvé mort à Épône, ses parents en garde à vue

Un enfant d'un an et demi a été retrouvé mort dans un centre d’hébergement qui accueille des réfugiés, à Épône (Yvelines). Ses parents, originaires d'Afghanistan, ont été placés en garde à vue, suspectés d'homicide volontaire. La sûreté départementale a été chargée de l'enquête.
Yvelines : Un bébé d’un an et demi retrouvé mort à Épône, ses parents en garde à vue
Illustration. (Jose Hernandez/Camera 51/shutterstock)
Par Actu17
Le vendredi 8 décembre 2023 à 10:35

Un enfant d'un an et demi a été retrouvé mort ce jeudi matin à Épône (Yvelines) dans une chambre de l'ancien hôtel Formule 1, désormais un centre d’hébergement. Une femme de 28 ans et un homme de 31 ans, parents de la victime, ont été placés en garde à vue, indique le parquet de Versailles, confirmant une information du Parisien. La sûreté départementale (SD) a été chargée des investigations.

Les forces de l'ordre et les secours ont été alertés vers 8 heures du matin. Le bébé, qui aurait eu 2 ans en mars, présentait plusieurs traces d’ecchymoses, d'après les médecins du SAMU. La mort de l'enfant pourrait remonter à quelques heures avant l'arrivée des secours selon les premiers éléments. Le procureur de la République à Versailles, Maryvonne Caillibotte, a confirmé l'ouverture d'une enquête pour homicide volontaire. Cependant, la responsabilité des parents dans ce drame reste à déterminer.

Le père aurait quitté le centre d’hébergement aux alentours de 6 heures pour se rendre au travail, laissant la mère seule avec leurs trois enfants de 8 mois, 1 an et demi et 8 ans. Il aurait téléphoné à sa compagne vers 07h45 afin de savoir si le plus grand était prêt pour aller à l'école. Apprenant que l'un de ses enfants n'allait pas bien, l'homme a contacté une voisine. C'est cette dernière qui a donné l'alerte en découvrant que l'enfant d'un an et demi était inconscient. La petite victime était en arrêt cardio-respiratoire à l'arrivée des secours. Son décès a été prononcé à 08h30. L'émotion était palpable parmi les résidents du centre, majoritairement composé de familles en situation de précarité.

Les parents de la victime, originaires d'Afghanistan et arrivés en France en 2022, vivent dans cet établissement avec leurs enfants, dont le plus jeune, né en Iran la même année, les avait rejoints il y a quelques mois.