Le rappeur MHD remis en liberté avant son procès en appel pour meurtre

Alors qu'il a fait appel de sa condamnation à 12 ans de réclusion criminelle pour meurtre, en octobre dernier, le rappeur MHD a été remis en liberté ce jeudi.
Le rappeur MHD remis en liberté avant son procès en appel pour meurtre
Le rappeur MHD arrivant à son procès à Paris, le 4 septembre 2023. (Olivier Lejeune / PhotoPQR / Maxppp)
Par La Rédaction
Le vendredi 2 février 2024 à 15:12 - MAJ vendredi 2 février 2024 à 15:25

Le rappeur MHD, qui a fait appel de sa condamnation à 12 ans de réclusion criminelle pour homicide volontaire, en octobre dernier, a été remis en liberté ce jeudi, a appris Actu17 de source proche du dossier, confirmant une information du Parisien.

MHD, de son vrai nom Mohamed Sylla, âgé de 29 ans, a été jugé en septembre dernier, en compagnie de huit autres accusés, devant la cour d'assises de Paris, pour le meurtre de Loïc K., 23 ans, dans le Xe arrondissement de Paris, en juillet 2018. Ses coaccusés, Issifou S., Babacar S., Robby M. et Hamidou T., ont quant à eux écopé de peines allant de 10 à 14 ans de prison. Ils ont également fait appel du verdict, tandis que trois autres hommes ont été acquittés. Un quatrième suspect a été condamné en son absence, il est toujours en fuite.

«Je continuerai à clamer mon innocence»

Mohamed Sylla, qui avait déjà passé un an et demi en détention provisoire à la suite de sa mise en examen en janvier 2019, avait été de nouveau écroué après le verdict de la cour d'assises de Paris. Son avocate, Me Élise Arfi, a fait une demande de mise en liberté qui a été acceptée par la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris. "Depuis le début, je clame mon innocence dans cette histoire et je continuerai à clamer mon innocence", a martelé MHD à la fin du procès en septembre dernier. La date du procès en appel n'a pas encore été fixée.

Loïc K. a été tué dans la nuit du 5 au 6 juillet 2018. Il a été renversé par une voiture avant d'être roué de coups et poignardé par une dizaine d'agresseurs. La victime a été laissée pour morte. Le véhicule de marque Mercedes avait été retrouvé brûlé dans un parking, le lendemain. Un meurtre sur fond de règlement de comptes entre jeunes de la cité des Chaufourniers, surnommée la cité rouge (XIXe), dont viennent les accusés, et celle, voisine, de la Grange-aux-Belles (Xe).