Le vendredi 5 novembre 2021 à 14:46
Des tags visant le maire et les forces de l'ordre ont été découverts dans un hall d'immeuble sur la commune de Longvic ce jeudi matin, vers 9 heures. Il s'agit d'insultes contre l'édile et la police nationale, ainsi que des menaces de mort visant la compagne d'un fonctionnaire de la police municipale. Le prénom de l'agent a été écrit par le ou les auteurs précise une source proche de l'enquête. Les investigations ont été confiées au commissariat de Dijon.
Les faits se déroulent après de nombreux actes similaires ces derniers jours en France. Vendredi dernier, des tags proposant des primes pour décapiter ou violer un policier ont été découverts dans un hall d’immeuble de Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne). Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin s'est rendu au commissariat de la ville ce dimanche et a dénoncé des actes "inacceptables". "Il ne peut pas y avoir de provocations comme celles-ci qui restent impunies", a appuyé le ministre, rappelant par la même occasion qu'il y avait eu six interpellations en lien avec le trafic de stupéfiants, les jours précédents.
"1 flic 1 balle = justice sociale"
De nouveaux tags ont été découverts ces derniers jours, notamment à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) dans la nuit de mercredi à jeudi. "1 flic 1 balle = justice sociale" pouvait-on lire. La maire de la ville, Karine Franclet, dénonce "des tags d'une extrême violence".
Des tags anti-police d’une extrême violence ont été découverts dans un chantier rue de la Maladrerie à #Aubervilliers. Des appels à tuer nos policiers engagés tous les jours pour notre #sécurité. C’est inadmissible !
Une opération de nettoyage de ces tags est en cours. pic.twitter.com/gJmM7OvfWZ— Karine Franclet (@francletkarine) November 4, 2021
Des policiers menacés nommément
D'autres tags contre les policiers ont été trouvés sur les communes de Montfermeil, Clichy-sous-Bois et Sevran, mais également à Nanterre (Hauts-de-Seine) où "plusieurs inscriptions visant des fonctionnaires du commissariat" ont été signalés précise la préfecture de police de Paris. Pour chacun des faits, une enquête a été ouverte.
Le préfet de Police ne tolère ni les outrages ni les incitations à la violence envers les #FDO. Ce midi à #Nanterre, plusieurs inscriptions visant des fonctionnaires du commissariat.
➡️ Plainte déposée et enquête initiée. pic.twitter.com/4dFzw293vW— Préfecture de Police (@prefpolice) November 4, 2021
Mi-octobre à Vigneux-sur-Seine (Essonne), des policiers de la brigade anticriminalité (BAC) ont été menacés nommément dans des tags. Certains tags évoquent les proches des fonctionnaires, notamment leur compagne ou leur enfant.