Vigneux-sur-Seine : Des tags menaçant nommément des policiers découverts dans un immeuble

Des tags de menaces visant nommément des policiers de la brigade anticriminalité (BAC) ont été découverts dans les parties communes d'un immeuble à Vigneux-sur-Seine (Essonne).
Vigneux-sur-Seine : Des tags menaçant nommément des policiers découverts dans un immeuble
Des tags menaçant des policiers de la BAC ont été découverts à Vigneux-sur-Seine.
Par Actu17
Le mercredi 13 octobre 2021 à 10:48

Une quinzaine de noms de policiers des BAC de la communauté d'agglomération Val-d'Yerres Val-de-Seine ont été tagués dans les parties communes d'un immeuble situé au 120 rue Pierre-Brosselette à Vigneux-sur-Seine indiquent des sources policières, confirmant une information de BFMTV. Ces inscriptions ont été découvertes ce mardi après-midi.

Les identités de ces policiers sont accompagnées de menaces et d'insultes. Certains tags évoquent les proches des fonctionnaires, notamment leur compagne ou leur enfant. L'ensemble des policiers visés ont, ou vont déposer plainte. Le parquet d'Évry a ouvert une enquête.

"Encore un acte de menace à l'encontre des forces de l'ordre", déplore le syndicat Alliance Police Nationale de l'Essonne, sur Facebook, exigeant "la sécurisation des personnels".

De nombreux précédents

Des actes similaires se sont produits à plusieurs reprises ces derniers mois, notamment à Poitiers (Vienne) en août dernier. La photo de la fille d'un policier avait également été découvert dans le téléphone d'un suspect en garde à vue. Quelques jours plus tard, des menaces de mort visant les forces de l'ordre avaient été trouvées dans un parking à Élancourt (Yvelines).

En juin dernier, une policière du Val-de-Marne a elle aussi fait l’objet de menaces de mort et de viol. Des tags la visant avaient été découverts dans plusieurs communes du département. En avril, des photos personnelles de policiers ont été retrouvées dans les parties communes d’un immeuble de Villetaneuse (Seine-Saint-Denis). Des clichés qui venaient d’un groupe WhatsApp nommé « Mort aux flics ». D’autres photos avaient aussi été trouvées accrochées dans un hall d’immeuble à Épinay-sur-Seine.