Le jeudi 2 juillet 2020 à 13:48
Un brigadier-chef âgé de 49 ans s'est suicidé avec son arme de service dans l'hôtel de police de Nancy ce jeudi matin. Son corps sans vie a été retrouvé dans la salle faisant office d'armuerie vers 10 heures, par l'un de ses collègues.
«La @PoliceNationale est une nouvelle fois endeuillée par le suicide d'un de nos collèges policiers. Nos pensées émues accompagnent sa famille, ses proches et tous les policiers @PoliceNat54», a tweeté la police nationale de Meurthe-et-Moselle.
La @PoliceNationale est une nouvelle fois endeuillée par le suicide d'un de nos collègues policiers. Nos pensées émues accompagnent sa famille, ses proches et tous les policiers @PoliceNat54. pic.twitter.com/drHN0ouWLB
— Police Nationale 54 (@PoliceNat54) July 2, 2020
Ludovic, père d'une fille, venait d'être muté au service de renseignement territorial (RT) de Nancy indique une source policière. Il travaillait auparavant à la Formation motocycliste urbaine (FMU) de Nancy.
Une enquête a été ouverte et confiée au service régional de police judiciaire (SRPJ) de Nancy qui s'est rendu sur place pour réaliser des constatations.
"C'est une grande tristesse" a réagi Abdel Nahass, secrétaire départemental du syndicat Unité SGP Police FO.
Trois suicides en quatre jours
Il s'agit du troisième suicide dans les rangs de la police nationale depuis lundi. Deux Adjoints de sécurité (ADS) ont mis fin à leurs jours en début de semaine, l'un à Rouen, le second dans le commissariat de Noailles à Marseille.
En outre, le suicide de ce gradé à Nancy ce jeudi serait le 20ème recensé dans la police nationale depuis le 1er janvier.
En 2019, ce sont 59 policiers qui ont décidé de s’ôter la vie selon les chiffres officiels.
Une cellule de soutien psychologique disponible 24h/24 a été mise en place par le ministère de l’Intérieur pour les forces de l’ordre, elle est joignable au 0805 230 405. Les appels sont « anonymes, confidentiels et gratuits ».