Le mercredi 5 août 2020 à 20:00 - MAJ mercredi 5 août 2020 à 21:30
Les policiers se sont intéressés à un homme au début du mois de juillet dernier. Il effectuait des trajets quotidiens entre Gennevilliers et le XIXe arrondissement de Paris. Non pas pour se rendre à son travail, mais pour vendre des produits stupéfiants. C'est en tout cas la nature des soupçons que les enquêteurs avaient et qui les ont conduits à ouvrir une enquête préliminaire.
Leurs investigations se sont révélées fructueuses durant les semaines suivantes. Les policiers du Groupe de soutien des Quartiers (GSQ), de la Brigade anticriminalité (BAC) et de la Brigade des enquêtes d'initiatives (BEI) ont participé aux différentes surveillances et investigations, durant près de trois semaines. Un travail de téléphonie a également été réalisé pour corroborer les éléments de l'enquête.
Déjà connu de la justice pour des faits similaires
Le suspect vivait dans un petit pavillon à Gennevilliers. C'est là qu'il gérait son trafic et une véritable plateforme de transactions avait été mise en place dans la cité Léon Giraud dans le XIXe arrondissement de la capitale.
Le mis en cause âgé de 20 ans, déjà connu des services de police pour des faits liés aux stupéfiants et déjà écroué par le passé, employait également des livreurs qui faisaient les trajets à sa place. Des faits qui se sont confirmés au fur et à mesure des surveillances discrètes.
Mis en examen et placé en détention provisoire
Le 28 juillet, les forces de l'ordre ont procédé à l'interpellation du suspect. Une perquisition a été réalisée à son domicile à l'aide d'un chien de détection et a permis la découverte de 3,75 kilos d'herbe de cannabis, 1,32 kilo de cocaïne, mais également 746 grammes de produits de coupe et 12 grammes de MDMA. Dans le coffre-fort du mis en cause, les enquêteurs ont saisi 11 160 euros en numéraire.
Placé en garde à vue, le jeune homme de 20 ans a été déféré puis mis en examen et écroué. Une information judiciaire a été ouverte dans le même temps. Les investigations se poursuivent et un juge d'instruction a été désigné.