Le jeudi 20 juin 2019 à 10:32
La police parisienne est de nouveau frappée par un drame. Affecté au STJN (Service de traitement judiciaire de nuit) du 2ème district de la préfecture de police, sur le XVIIIe arrondissement de la capitale, un brigadier de police de 37 ans s'est suicidé en utilisant son arme de service la nuit dernière, alors qu'il se trouvait à son domicile nous indique une source policière.
Il s'agirait du 34ème policier à se suicider depuis le 1er janvier. Il y a une semaine, un autre policier affecté à Paris s'est donné la mort. Il a été retrouvé sans vie jeudi dernier à Nîmes (Gard), où il se trouvait pour ses vacances. Âgé de 29 ans, il était affecté au commissariat du XIXe arrondissement.
Par ailleurs, 7 gendarmes et 7 policiers municipaux ont eux aussi commis l'irréparable depuis le début de l'année selon un décompte non officiel.
Une note du DGPN invitant la hiérarchie policière à "organiser des temps de loisirs collectifs"
Des chiffres en forte hausse qui ont amené le Directeur général de la police nationale (DGPN) Éric Morvan à réagir le 27 mai dernier, et à proposer, dans une note, des solutions pour lutter contre « les idées noires ». Le DGPN évoque des « initiatives locales » pour « renforcer le lien social et le sentiment d’appartenance à [la] communauté professionnelle ».
Le document invite la hiérarchie policière à « organiser des temps de loisirs collectifs » comme des « barbecues », des « sorties sportives » ou des « pique-niques avec les familles ».