Le mardi 5 mars 2019 à 11:00 - MAJ dimanche 10 mars 2019 à 10:16
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toutes nos informations sur l'attentat de la prison de
Condé-sur-Sarthe ci-dessous.
L'assaillant, Mickaël Chiolo, a déclaré qu'il avait agi pour "venger Cherif Chekatt", le terroriste de Strasbourg, explique le procureur de la République Remy Heitz. Le détenu a hurlé à plusieurs reprises "Allah akbar".
Le procureur a par ailleurs confirmé la mort de la femme de l'assaillant.
20h35. La femme du détenu est décédée des suites de ses blessures selon Emmanuel Baudin, secrétaire général du syndicat SNP-FO. Une information que nous sommes en mesure de confirmer.
Cette dernière avait été blessée par balle lors de l'assaut du RAID.
20h15. Le pronostic vital de la femme du détenu est engagé. Cette dernière est dans un état très grave après avoir été blessée lors de l'assaut du RAID.
19h35. Le détenu
et sa femme ont été interpellés par le RAID annonce Christophe
Castaner. Le ministre de l'Intérieur
salue "le courage, le sang-froid et le professionnalisme" des
policiers.
Les deux agresseurs sont blessés mais vivants selon des sources concordantes.
#CondéSurSarthe : le détenu et sa compagne ont été interpellés par le RAID dont je veux saluer le courage, le sang-froid et le professionnalisme.
Une fois encore, nos policiers ont fait honneur à leur uniforme, et à leur devise : « Servir sans faillir ».
Respect et gratitude.— Christophe Castaner (@CCastaner) 5 mars 2019
18h45. Plusieurs détonations ont été entendues dans la prison.Un assaut des forces de l'ordre serait en cours.
18h40. La femme du détenu a porté le premier coup de couteau et a hurlé "Vous êtes des mécréants, vous allez mourir !" selon une source proche de l'enquête. Les deux terroristes sont toujours retranchés.
17h55. Le surveillant pénitentiaire le plus gravement blessé est de nouveau opéré actuellement, son état reste grave. Son collègue, blessé au visage, doit lui aussi être opéré dans les heures qui viennent.
17h15. Le détenu Mickaël Chiolo et sa conjointe qui sont toujours retranchés, auraient annoncé leur volonté de mourir en martyr selon des sources policières concordantes.
15h45. Un autre détenu radicalisé et sa femme se trouvaient dans l'Unité de vie familiale (UVF), à côté de l'assaillant et sa conjointe. Ils ont été placés en garde à vue précise Ouest-France.
15h20. Le surveillant pénitentiaire le plus gravement blessé souffre de "deux grosses plaies au torse". Ses deux poumons seraient perforés selon les informations de Ouest-France.
Selon nos informations, le surveillant le plus gravement touché serait stabilisé mais souffrirait de deux grosses plaies au torse. Les deux poumons seraient perforés. Il aurait perdu beaucoup de sang. Il était en urgence vitale absolue ce matin #prison #alenconcondé pic.twitter.com/A1IGXkqBz0
— Delphine Le Normand (@NormandDelphine) 5 mars 2019
14h45. La femme du détenu a simulé un malaise pour attirer les surveillants. Elle a ensuite participé à l'attaque au couteau selon le témoignage d'une des victimes.
14h30. Le détenu auteur de cet attentat terroriste est toujours retranché. Il affirme être en possession d'une ceinture d'explosifs selon des sources judiciaires concordantes.
14h10. "Le caractère terroriste de cette attaque ne fait aucun doute" déclare la ministre de la Justice Nicole Belloubet qui s'est rendue sur place. L'assaillant est toujours retranché précise la ministre.
13h00. La section antiterroriste du parquet de Paris a été saisie annonce le parquet.
« Un morceau de la lame en céramique a été retrouvé dans le dos d’un collègue », explique Alassane Sall, secrétaire local #FO suite à l’#agression de deux surveillants pénitentiaires à la #prison d’#Alenconcondé pic.twitter.com/oxy9HnE0mZ
— Delphine Le Normand (@NormandDelphine) 5 mars 2019
12h10. Dans un communiqué, le ministère de la Justice indique que les faits se sont produits à 9h45 et que l'assaillant a utilisé un couteau en céramique. Le pronostic vital des deux blessés n'est pas engagé précise la chancellerie.
11h45. L'assaillant a utilisé un couteau qui se trouvait dans l'Unité de vie familiale (UVF) affirme Yoan Karar, secrétaire général adjoint du syndicat SNP-FO qui évoque un "acte terroriste".
Le #Raid vient d’arriver en renfort à la #prison d’ #alenconcondé avec un chien renifleur. Ils ont pour mission de déloger le détenu radicalisé qui a poignardé deux surveillants ce matin pic.twitter.com/6NP43WpV0o
— Delphine Le Normand (@NormandDelphine) 5 mars 2019
Selon le syndicaliste, le pronostic vital des deux agents n'est pas engagé mais ils sont "très grièvement blessés". L'une des victimes a reçu des coups de couteau au thorax et au cou notamment, la seconde au niveau du ventre.
11h40. Le RAID a été appelé sur place, tout comme les ERIS, alors que le détenu est toujours retranché.
11h00. Un détenu de la prison de Condé-sur-Sarthe (Orne) a poignardé deux surveillants pénitentiaires ce mardi matin, avec un couteau en hurlant "Allah akbar". Les deux victimes sont gravement blessées.
L'attaque s'est produite vers 09h30. Les deux surveillants pénitentiaires sont "très lourdement blessés" affirme le syndicat SNP-FO. Des informations que nous sommes en mesure de confirmer.
Lors de l'attaque, l'assaillant a hurlé "Allah akbar". Ce dernier qui est converti à l'islam depuis 2010, se nomme Mickaël Chiolo.
L'auteur est actuellement retranché
L'assaillant est actuellement retranché dans une Unité de vie familiale (UVF) avec sa compagne. Les deux victimes ont été blessées au visage et au ventre "par plusieurs coups de couteau". Elles ont été prises en charge par le SAMU.
Les Équipes régionales d'intervention et de sécurité (ERIS) ont été appelées à se rendre sur place.
Condamné à 28 ans de prison en 2012
Mickaël Chiolo purge une peine de 28 ans de prison pour avoir, en 2012, séquestré, torturé et tué, avec deux complices, un octogénaire, ancien cheminot rescapé des camps nazis. Une peine prononcée en 2014 par la cour d'assises de la Moselle.
Il avait par ailleurs été condamné à un an de prison en novembre 2015 à Mulhouse, pour avoir mimé les attaques du 13-Novembre et crié "Bataclan !" dans la cour de la maison d'arrêt.