Le mercredi 5 juin 2019 à 23:00 - MAJ jeudi 6 juin 2019 à 01:09
Quatre hommes sont soupçonnés d'avoir cambriolé 43 logements dont certains ont basculé en home-jacking. A plusieurs reprises, les malfaiteurs sont en effet repartis avec la voiture de leurs victimes. Les voleurs s'emparaient à chaque fois de tout ce qui pouvait se revendre facilement raconte Ouest-France.
Le 26 janvier dernier, le petit groupe de cambrioleurs s'est attaqué à une maison alors que les propriétaires étaient toujours présents. Les victimes ont été séquestrées. Les enquêteurs de la police judiciaire sont cette fois parvenus à identifier l'un des auteurs, un individu âgé de 19 ans.
24 mois de prison ferme
Déféré et présenté à la justice, le mis en cause a écopé d'une peine de 24 mois de prison ferme avant d'être écroué. Mais les policiers vont découvrir qu'il serait aussi impliqué dans de nombreux autres méfaits.
Après plusieurs mois d'enquête sur ces cambriolages en série, le travail des enquêteurs a permis l'identification de quatre individus, dont celui de 19 ans ayant été écroué en janvier. Des empreintes, des relevés d'ADN et le travail de téléphonie a orienté les policiers vers ces quatre hommes.
Une facture de pied de biche et des retraits avec des CB volées devant les vidéosurveillances
Mieux encore, les enquêteurs se sont appuyés sur la facture d'achat d'un pied de biche que l'un des malfaiteurs avait oublié dans un domicile cambriolé. Les vidéosurveillances du magasin où il avait acheté son outil ont permis aux fonctionnaires de repérer le mis en cause lors de son passage en caisse.
En outre, les policiers ont visionné les images des caméras de surveillance de banques où les cambrioleurs effectuaient des retraits d'argent avec les cartes bancaires qu'ils venaient de dérober. Des éléments irréfutables.
Remis en liberté
Les trois suspects âgés de 17 à 21 ans ont été interpellés et placés en garde à vue. Excepté le mis en cause de 19 ans déjà incarcéré, ils ont tous été remis en liberté et sont convoqués ultérieurement devant le tribunal correctionnel pour être jugés.