Le vendredi 30 juin 2023 à 17:43
"Nous sommes en guerre". Deux syndicats de police haussent le ton après deux nuits de violences urbaines et d'émeutes. Dans un communiqué ce vendredi, Alliance Police Nationale et l'UNSA Police estiment que "face à ces hordes sauvages, demander le calme ne suffit plus, il faut l'imposer !".
"Rétablir l'ordre républicain et mettre les interpellés hors d'état de nuire doivent être les seuls signaux politiques à donner", affirment les deux organisations majoritaires chez les gardiens de la paix et gradés. "Nos collègues, comme la majorité des citoyens, n'en peuvent plus de subir le dictat de ces minorités violentes".
Les deux syndicats estiment qu'il est "l'heure du combat contre ces 'nuisibles'". "Tous les moyens doivent être mis en place pour réinstaurer au plus vite l'État de droit", peut-on lire.
[ #Communiqué ] : Maintenant ça suffit ! #violences #nanterre pic.twitter.com/Fw6sPFZZGQ
— UNSA POLICE (@UNSAPOLICE) June 30, 2023
«Demain nous serons en résistance»
Les organisations syndicales précisent qu'elles "prendront leurs responsabilités et préviennent dès à présent le gouvernement qu'à l'issue, nous serons dans l'action et sans mesures concrètes de protection juridique du Policier, de réponse pénale adaptée, de moyens conséquents apportés, les Policiers jugeront de la hauteur de la considération portée".
"Aujourd'hui les Policiers sont au combat car nous sommes en guerre. Demain nous serons en résistance et le Gouvernement devra en prendre conscience", conclut le communiqué.