Le vendredi 20 mai 2022 à 10:42 - MAJ vendredi 20 mai 2022 à 10:55
Un premier cas de variole du singe a été détecté sur le territoire national ce jeudi, en Île-de-France, a annoncé ce vendredi le ministère de la Santé dans un communiqué. "Dès la suspicion de son infection, cette personne a été prise en charge. En l’absence de gravité, elle est isolée à son domicile", précise le ministère.
Le malade est "un homme de 29 ans sans antécédent de voyage dans un pays où circule le virus". Son étant de santé n'est pas jugé grave. Il a été isolé à son domicile. "Une enquête épidémiologique approfondie est mise en œuvre par les équipes de Santé publique France et de l’ARS Île-de-France", peut-on également lire dans ce communiqué, qui précise que "les personnes ayant été en contact étroit avec ce patient sont en cours de recensement".
Fièvre et éruption pustuleuse
La variole du singe ("monkeypox" en anglais, ndlr) est une maladie rare originaire d'Afrique. Le virus a été détecté chez plusieurs dizaines de personnes en Europe et en Amérique du Nord depuis le début du mois de mai. Le virus est endémique dans certaines régions africaines, depuis la fin des années 1970. Les personnes contaminées présentent de la fièvre, une éruption pustuleuse, et des symptômes respiratoires.
Des épidémies en dehors d'Afrique sont déjà survenues mais le ministère de la Santé qualifie cette situation dans autant de pays occidentaux d'"inédite" et d'"inhabituelle". Toutefois, il s'agit d'un virus qui est en général bénin avec un taux de létalité ne dépassant pas les 10%. Les enfants sont plus sensibles à cette variole, tout comme les personnes immunodéprimées. Selon l’OMS, la transmission entre humains se produit principalement par les particules des gouttelettes respiratoires et nécessite en général un contact face à face prolongé.