Le mercredi 24 juillet 2019 à 21:05
Les faits se sont déroulés en 2017, durant trois mois selon le récit de la victime. Cette femme malade a rencontré un sans domicile fixe dans l'église San Matteo à Bâle et a décidé de l'héberger chez elle raconte 20 minutes.
Lors du procès de ce ressortissant bulgare âgé de 53 ans ce lundi, la victime a raconté que ce dernier lui avait sauté dessus dès leur arrivée chez elle. Il lui aurait arraché son pantalon en la tenant par le bras, puis l'aurait traînée jusqu'au lit avant de la violer. Un calvaire qui a duré durant une période de trois mois selon les déclarations de la victime.
Elle estime avoir été naïve
A la barre, cette dernière a expliqué qu'elle pensait "faire une bonne action". "Je suis très croyante", a-t-elle confié au tribunal, ajoutant qu'elle avait été "si naïve" de lui avoir "proposé de rester dans la chambre d’amis".
Le Ministère public a indiqué lors de l'audience que le mis en cause avait agi d'une façon si brutale, qu'après l'un des viols, la victime avait dû subir la greffe d'un anus artificiel à l'hôpital.
Deux ans de prison avec sursis et 10 ans d'expulsion
Cinq ans de prison avait été requis par le procureur, ainsi qu'une expulsion de Suisse durant 12 années. De son côté, l'avocat du mis en cause a réclamé l'acquittement de son client au bénéfice du doute.
L'homme a finalement été condamné à une peine de 2 ans de prison avec sursis et 10 ans d'expulsion de Suisse.