Agression d’un photo-journaliste à Reims : un second suspect en garde à vue

Un deuxième suspect était recherché par les forces de l'ordre après l'agression ultra-violente d'un photo-journaliste à Reims (Marne). Il s'est rendu à la police et a été placé en garde à vue.
Agression d’un photo-journaliste à Reims : un second suspect en garde à vue
Christian Lantenois est toujours entre la vie et la mort ce vendredi. (photo Frédéric Gouis/PhotoPQR/L'Union de Reims/Maxppp)
Par Actu17
Le vendredi 5 mars 2021 à 18:40

Un homme âgé de 21 ans s'est présenté au commissariat de Reims rapporte BFMTV. Il a été placé en garde à vue pour "participation à un attroupement armé en vue de commettre des violences ou des dégradations et non assistance à personne en péril" a indiqué le parquet.

L'homme qui est déjà connu des services de police, était recherché dans le cadre de l'enquête sur l'agression ultra-violente de Christian Lantenois, 65 ans, photo-journaliste pour le quotidien L'Union-L'Ardennais. Lors de sa conférence de presse ce mercredi, le procureur de la République de Reims, Matthieu Bourrette, avait expliqué que ce suspect avait été "vu en train d’asséner des coups de bâton en direction de la victime, mais il apparaît vraisemblable que ces coups ont été assénés au sol et non sur Christian Lantenois".

Un suspect déjà mis en examen

L'agresseur principal a quant à lui été mis en examen pour « tentative de meurtre aggravée » avant d'être placé en détention provisoire. Il avait déjà été condamné à huit reprises par le passé.

Au moment des faits, samedi après-midi, Christian Lantenois faisait des photos d'un groupe d'individus encagoulés dans le quartier Croix-Rouge lorsque ces derniers l'ont attaqué et roué de coups. L’agression ultra-violente qui a été filmée par les vidéosurveillances a duré 57 secondes a indiqué le procureur de la République. La victime a été laissée pour morte.

Elle souffre « d’un traumatisme crânien très sévère, d’une fracture du rocher, d’un hématome sous-dural et d’une hémorragie cérébrale » et se trouve toujours à l'hôpital, en réanimation, avec un pronostic vital engagé.