Attentats de Trèbes et Carcassonne : 2 hommes mis en examen et placés en détention provisoire

Deux des cinq suspects interpellés et placés en garde à vue ce mardi, ont été mis en examen avant d'être placés en détention provisoire dans le cadre de l'enquête sur les attentats de Trèbes et de Carcassonne. Les enquêteurs les soupçonnent d'avoir joué un rôle dans l'obtention des armes du terroriste, Radouane Lakdim.
Attentats de Trèbes et Carcassonne : 2 hommes mis en examen et placés en détention provisoire
4 personnes ont été tuées, 15 autres blessées dans les attentats de Trèbes et de Carcassonne, le 23 mars 2018. (© PHOTOPQR/L'INDEPENDANT/MAXPPP)
Par Actu17
Le samedi 29 juin 2019 à 12:37

Deux hommes ont été déférés devant un juge d’instruction ce vendredi soir. Reda E., 29 ans, et Soufiane M., 27 ans ont ensuite été mis en examen pour "association de malfaiteurs criminelle" et "détention, cessions d'armes ou munitions de catégories A ou B", "en relation avec une entreprise terroriste" selon une source judiciaire citée par La Dépêche. Les deux mis en cause ont été écroués.

La double attaque s’était déroulée le 23 mars 2018. Le tueur, Radouane Lakdim, avait fait feu sur un automobiliste à Carcassonne, tuant le passager. Il avait ensuite ouvert le feu sur des policiers qui se trouvaient devant leur cantonnement, avant de se rendre au Super U de Trèbes. Le terroriste avait alors tué trois personnes dans le supermarché, dont le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, avant d'être abattu par le GIGN.

Le double attentat avait été revendiqué par le groupe État islamique (EI).

Sept suspects mis en examen

Au total, sept personnes sont désormais mises en examen dans cette enquête. Samir M., Ahmed A. et Sofian B., trois proches du terroriste, mais également sa compagne Marine P., une adolescente convertie à l'islam qui a aujourd'hui 17 ans. Les quatre mis en cause ont tous été écroués.

Un autre suspect, Baghdad H., a lui aussi été mis en examen en décembre dernier pour "non-dénonciation de crime terroriste", et a été laissé libre sous contrôle judiciaire.