Le dimanche 28 mars 2021 à 18:42
C'est le second policier à mettre fin à ses jours cette semaine. Un gardien de la paix âgé de 52 ans s'est donné la mort ce samedi après-midi avec une arme à feu. Thierry était affecté à l'antenne de Basta du Service de la protection (SDLP).
"La police nationale est une nouvelle fois endeuillée; un policier du service de la protection de l’antenne de Bastia a mis fin à ses jours hier", écrit la police nationale sur Twitter. "Toutes nos pensées accompagnent sa famille, ses proches et ses collègues".
[#Hommage] La police nationale est une nouvelle fois endeuillée; un policier du service de la protection de l’antenne de Bastia a mis fin à ses jours hier.
Toutes nos pensées accompagnent sa famille, ses proches et ses collègues. pic.twitter.com/v61UgLoZJ7— Police nationale (@PoliceNationale) March 28, 2021
Au moins dix suicides depuis le 1er janvier
Il s'agirait du dixième fonctionnaire de police à se donner la mort depuis le début de l'année, soit près d'un décès tous les neuf jours. Mercredi, c'est un major affecté à Épinal (Vosges) qui a mis fin à ses jours. Il était à quelques mois de la retraite. Au moins 28 policiers nationaux ont mis fin à leurs jours l'an passé.
Plusieurs dispositifs ont été mis en place pour lutter contre ce fléau qui touche durement l'institution policière ces dernières années. L'an passé, le ministère de l’Intérieur a ouvert une ligne d’écoute pour les policiers victimes d’agressions ou de menaces. Elle est joignable au 0800 95 00 17, tous les jours de 5 heures à 23 heures.
Une cellule de soutien psychologique disponible 24h/24 est aussi active et joignable au 0805 230 405. Les appels sont « anonymes, confidentiels et gratuits ».