Le vendredi 28 juin 2024 à 19:12
Trois suspects ont été interpellés ce jeudi dans l'enquête sur le vol à main armée de la bijouterie Harry Winston à Paris (VIIIe arrondissement), survenu le 18 mai dernier. Ils ont été placés en garde à vue dans les locaux de la brigade de répression du banditisme (BRB) de la police judiciaire parisienne, en charge du dossier, rapporte BFMTV. Une information confirmée par le parquet de Paris.
Les suspects, âgés d'une trentaine d'années, ont été interpellés dans un appartement du XVIe arrondissement de la capitale. Lors de la perquisition du logement, les enquêteurs ont découvert la quasi-totalité des bijoux dérobés par les malfaiteurs il y a près d'un mois et demi. Le butin avait été estimé autour de sept millions d'euros. Les enquêteurs ont fait un lien entre ce braquage et ceux survenus, en avril 2023 à la bijouterie Bulgari située place Vendôme (Ier) et en mai 2022 au magasin Chanel situé rue de la Paix (IIe).
Le vol à main armée à la bijouterie Harry Winston s'est produit le samedi 18 mai en fin de matinée. Trois malfaiteurs vêtus de noir et casqués sont arrivés sur deux puissants deux-roues. L'un a percuté la porte d'entrée de l'établissement, tandis que les autres ont fait irruption à l'intérieur. Les agresseurs ont alors brisé une dizaine de vitrines avec des petites haches, pour s'emparer de bracelets et autres colliers d'une grande valeur.
Il menace les policiers avec sa Kalachnikov
Le troisième complice, muni d'un fusil d'assaut de type Kalachnikov, est resté à l'extérieur pour faire le guet. Durant le braquage, ce dernier a aperçu deux policiers du VIIIe arrondissement qui arrivaient à pied dans sa direction et a alerté les deux autres malfaiteurs en klaxonnant. Le trio a rapidement quitté les lieux sur ses deux-roues. Dans leur fuite, ils ont croisé la route d'une voiture de police sérigraphiée. L'un des malfaiteurs a braqué sa Kalachnikov en direction des fonctionnaires pour les dissuader de les prendre en chasse, puis les trois complices ont disparu en direction de la Seine-Saint-Denis. Aucun coup de feu n'a été tiré durant ce vol à main armée.