Meurtre de Louise : le suspect, Owen L., est passé aux aveux

Owen L. a reconnu avoir tué la petite Louise, 11 ans, vendredi, dans l'Essonne.
Meurtre de Louise : le suspect, Owen L., est passé aux aveux
Illustration. (Guillaume Bonnefont/IP3 Press/Maxppp)
Par Actu17
Le mercredi 12 février 2025 à 09:48 - MAJ mercredi 12 février 2025 à 11:00

Owen L., le principal suspect dans le meurtre de la petite Louise, est passé aux aveux durant sa garde à vue, annonce le procureur de la République d'Évry, Grégoire Dulin, ce mercredi matin. "Le principal suspect a reconnu les faits qui lui étaient reprochés lors de sa garde à vue", annonce le magistrat.

Le jeune homme de 23 ans doit être déféré en vue de sa mise en examen dans les heures à venir. Son ADN a été découvert sur les mains de la petite fille, a confirmé le procureur ce mardi. En outre, ses parents et sa petite amie se trouvent toujours en garde à vue ce mercredi matin pour non-dénonciation de crime.

Comme révélé par Actu17 ce mardi, les enquêteurs de la brigade criminelle de la division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) de Versailles ont découvert au cours de leurs dernières investigations qu'Owen L. a eu une crise de colère peu avant le meurtre, vendredi en début d'après-midi, alors qu'il jouait, sur sa console, à Fortnite, un jeu en ligne où 100 joueurs s'affrontent sur une île jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'un seul. Un accès de colère qui serait à l'origine du meurtre.

Owen L., filmé l'après-midi des faits par les caméras de vidéoprotection alors qu'il portait une doudoune noire et une casquette, a également été reconnu par plusieurs voisins sur ces images. Le suspect est déjà connu des services de police, notamment pour des faits de violences.

Le téléphone de Louise a été découvert à l'endroit où son corps se trouvait, ont indiqué plusieurs sources ce lundi. L'appareil a été exploité par les policiers. "À ce stade, aucun élément ne permet d’affirmer que des violences sexuelles ont été commises" sur la victime, a précisé dimanche le procureur de la République, Grégoire Dulin.