Le mardi 11 février 2025 à 16:30 - MAJ mardi 11 février 2025 à 17:54
L'étau se resserre. L'ADN du suspect âgé de 23 ans, Owen L., interpellé ce lundi soir avant d'être placé en garde à vue, a été retrouvé sur le corps de la petite Louise, 11 ans, tuée vendredi après-midi dans l'Essonne, a-t-on appris de sources proches du dossier. Le jeune homme habite dans le même quartier que la petite fille, à Épinay-sur-Orge.
"Je vous informe que l’ADN du principal suspect a été retrouvé sur les mains de la jeune fille. Plusieurs auditions sont actuellement en cours", confirme le procureur de la République d'Évry, Grégoire Dulin, qui annonce qu'il tiendra une conférence de presse ce mercredi à 18 heures.
Les parents et la petite amie du suspect ont été placés en garde à vue pour non-dénonciation de crime dans la nuit de lundi à mardi, dans les locaux de la Division de la criminalité organisée et spécialisée de Versailles (DCOS). Les quatre gardes à vue vont être prolongées de 24 heures, indique également le magistrat.
Plusieurs voisins ont déclaré aux enquêteurs avoir reconnu la silhouette d'Owen L. sur les images de vidéoprotection. Le jeune homme, présenté comme addict aux jeux vidéos, avait des coupures assez profondes aux mains, selon une source proche de l'affaire, confirmant une information de RTL.
Louise a été tuée vendredi après-midi alors qu'elle venait de quitter le collège André-Maurois d'Épinay-sur-Orge, où elle était scolarisée. Son corps a été découvert dans la nuit de vendredi à samedi, vers 02h30, dans le bois des Templiers à Longjumeau, non loin de l'établissement scolaire de la petite fille. Lors des premières constatations, quatre plaies ont été relevés au niveau du thorax de la fillette, quatre autres au niveau du cou. La victime a reçu plus d'une dizaine de coups à l'arme blanche, un objet tranchant qui pourrait être un couteau.
L'arme du crime n'a pas été retrouvée à ce stade. Le téléphone de Louise a été découvert à l'endroit où son corps se trouvait, ont indiqué plusieurs sources ce lundi. L'appareil a été exploité par les policiers. Les motivations du suspect restent à déterminer. "À ce stade, aucun élément ne permet d’affirmer que des violences sexuelles ont été commises" sur la victime, a précisé dimanche le procureur de la République, Grégoire Dulin.