Mort d'une femme poussée sur les rails du RER à Paris : le suspect conduit en psychiatrie

Un homme de 41 ans, soupçonné d'avoir tué une femme en la poussant sur les rails d'un RER à Paris, a été conduit à l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police, après la levée de sa garde à vue vendredi soir. Son état de santé a été jugé incompatible avec la poursuite de son interrogatoire.
Mort d'une femme poussée sur les rails du RER à Paris : le suspect conduit en psychiatrie
Un RER à la station Denfert-Rochereau sur la ligne B. (Illustration / Chabe01 / wikimedia)
Par Actu17
Le samedi 15 juillet 2023 à 14:25

Une femme de 52 ans, de nationalité algérienne, est morte percutée par un RER à Paris, ce vendredi matin. Un suspect de 41 ans a été interpellé quelques heures plus tard à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) avant d'être placé en garde à vue. La mesure a finalement été levée dans la soirée. Cet homme de nationalité guinéenne a été conduit à l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police (IPPP). "La poursuite de sa garde à vue a été considérée comme incompatible avec son état de santé", a confirmé le parquet de Paris.

La victime, qui portait un hijab, se trouvait sur le bord du quai de la ligne B, à la station Cité-universitaire, dans le XIVe arrondissement, lorsqu'elle a été poussée sur les rails par un homme "sans raison apparente". Elle a tout juste eu le temps de se relever mais a été mortellement percutée par le train qui entrait en gare.

«Tuer des gens»

Le suspect a été interpellé dans l'après-midi alors qu'il venait de commettre un vol à l'étalage, à Vitry-sur-Seine. Il a déclaré aux policiers être l'auteur du meurtre survenu dans la matinée, tenant des propos incohérents. Il aurait notamment évoqué "Dieu", affirmant qu'il devait "tuer des gens" en ciblant des "personnes faibles". Les policiers ont exploité les images de vidéoprotection de la station et ont constaté que le suspect, qui a été filmé, correspond à l'homme interpellé.

Une enquête pour "assassinat" a été ouverte et confiée au 3ème district de police judiciaire (DPJ). Des examens psychiatriques devront montrer si cet homme peut être tenu responsable de ses actes devant la justice.