Passants attaqués au couteau au Mans : l'agresseur mis en examen et écroué

Deux victimes ont été grièvement blessés par l'agresseur, qui a été ensuite maîtrisé et interpellé. L'homme a été mis en examen pour "tentatives d'assassinats" avant d'être incarcéré.
Passants attaqués au couteau au Mans : l'agresseur mis en examen et écroué
Illustration. (Jose Hernandez/Camera 51/shutterstock)
Par Actu17
Le lundi 1 août 2022 à 18:18

L'homme interpellé après avoir blessé plusieurs passants avec un couteau au Mans (Sarthe), mercredi 27 juillet, a été mis en examen pour "tentatives d'assassinat" et placé en détention provisoire a annoncé la procureure de la République, Delphine Dewailly, à l'AFP.

Le parquet avait requis en fin de semaine "sa mise en examen des chefs de tentatives d'assassinat, vol et rébellion, ainsi que son placement sous mandat de dépôt provisoire". Le suspect âgé de 32 ans a été placé en détention provisoire. Ce dernier a admis "avoir été présent et en possession du couteau, dont il indique avoir fait usage pour sa propre défense, ayant été lui-même agressé quelques jours auparavant", avait précisé vendredi dans un communiqué Delphine Dewailly, ajoutant que le suspect "exclut toute dimension religieuse ou terroriste à son acte".

L'homme a été interpellé au cours de l'agression. "Les deux victimes de ces coups, frappées alors qu'elles tentaient précisément d'immobiliser l'individu armé et au comportement menaçant, ont subi l'intervention chirurgicale nécessitée par les blessures occasionnées", avait souligné la magistrate.

Le suspect qui "bénéficie d'un titre de séjour en règle sur le territoire national", "a déjà été impliqué dans une précédente affaire de dégradations et menaces, et a fait l'objet d'une condamnation judiciaire en 2020 pour des faits sans lien avec la présente agression".

L'enquête a été confiée au service régional de la police judiciaire (SRPJ) d'Angers. Les investigations doivent permettre de "préciser les circonstances exactes des faits et d'explorer la personnalité et le parcours personnel du mis en examen, résidant en France depuis plusieurs mois", poursuit le communiqué.