Poitiers : L'adolescent de 15 ans grièvement blessé par balle est décédé

Le mineur de 15 ans grièvement blessé d'une balle dans la tête à Poitiers (Vienne) jeudi soir est décédé, a annoncé le procureur de la République.
Poitiers : L'adolescent de 15 ans grièvement blessé par balle est décédé
Illustration. (BreizhAtao / Shutterstock)
Par Actu17
Le samedi 2 novembre 2024 à 13:10 - MAJ samedi 2 novembre 2024 à 13:53

L'adolescent de 15 ans grièvement blessé par balle à la tête, après des coups de feu à Poitiers (Vienne) ce jeudi soir, a succombé à ses blessures ce samedi, a annoncé le procureur de la République, Cyril Lacombe. Il était jusqu'ici en état de mort cérébrale, selon plusieurs sources proches du dossier.

Quatre autres adolescents de 15 à 16 ans ont été blessés par ces tirs. Deux autres adolescents ont été blessés par balle et pris en charge par les secours, l'un de 16 ans à une épaule, l'autre de 15 ans à une cheville. Deux autres victimes âgées de 16 ans, blessées plus légèrement au cuir chevelu et à un pied, se sont rendus directement à l'hôpital.

Les faits se sont produits vers 22h40 dans le quartier des Couronneries. Un homme a ouvert le feu à de multiples reprises sur la terrasse d'un kebab, se trouvant sur la place de Coimbra, "à proximité directe d'un point de deal", a indiqué une source proche de l'affaire. Onze étuis qui seraient ceux d'une "arme semi-automatique de type 22 long rifle" ont été retrouvés aux abords du restaurant, selon le parquet.

Le tireur toujours en fuite

Le tireur présumé a été rapidement identifié par les policiers. Bien connu des services de police pour différents faits, il est toujours activement recherché. Deux témoins présents sur les lieux des tirs ont été pris à partie car "étant susceptibles de connaître l'identité du tireur", une troisième personne "étant désignée par la clameur comme pouvant connaître ce dernier", a ajouté le procureur. Peu après les faits, "les proches de la victime en mort cérébrale sont allés chercher un individu chez lui pour le faire parler [et] savoir qui était l'auteur du tir et où se trouvait-il". "Ils ont ensuite extrait l'individu de chez lui pour l'amener dans un autre appartement", a détaillé le magistrat. Les policiers sont alors intervenus, comme évoqué par Actu17 vendredi, "pour interrompre ce qui ressemble à une séquestration".

Suite au drame, une centaine de policiers des CRS 8 et 84 ont été envoyés sur place et doivent rester jusqu'à dimanche.