Policiers attaqués à Lyon : un second suspect placé en garde à vue

Cet homme, qui serait en situation irrégulière en France, apparaît sur les vidéos amateurs montrant la violente agression des trois policiers. Il a été interpellé ce dimanche soir avant d'être placé en garde à vue.
Policiers attaqués à Lyon : un second suspect placé en garde à vue
Les trois policiers ont été agressés par une vingtaine de personnes. (captures écran / DR)
Par Actu17
Le lundi 25 juillet 2022 à 14:37

Un suspect de 26 ans a été interpellé ce dimanche soir dans l'enquête sur la violente agression de policiers en intervention, dans le quartier de La Guillotière à Lyon (7e) mercredi a appris Actu17, confirmant une information du Progrès. Ce dernier est un sans domicile fixe algérien qui serait en situation irrégulière. Déjà connu des services de police, il a été placé en garde à vue.

Cet homme apparaît sur l'une des vidéos amateurs de cette agression et a été rapidement identifié. Il a été arrêté Cours de la Liberté (3e) en début de soirée.

Un suspect mis hors de cause va quand même être expulsé

Un premier suspect avait été interpellé samedi avant d'être placé en garde à vue. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé ce dimanche que ce "délinquant étranger" allait être expulsé. Un peu plus tard, le parque de Lyon a précisé que cet homme avait finalement été mis hors de cause dans l'enquête sur l'attaque des policiers à La Guillotière.

Cet homme "n’a rien à faire dans notre pays qui est généreux si on le respecte" a réagi Gérald Darmanin à la suite de cette annonce, indiquant qu'il est "connu pour de nombreuses mises en cause : vol, violences, menaces de mort sur personne dépositaire de l’autorité publique, détention de drogues, violences en réunion", et qu'il allait par conséquent être quand même expulsé.

Les trois policiers du service interdépartemental de sécurisation des transports en commun (SISTC), en civil, ont été violemment agressés par une vingtaine d'individus alors qu'ils tentaient d'interpeller l'auteur présumé d'un vol à l'arraché. Frappés, ils ont aussi reçu de nombreux projectiles et du gaz lacrymogène. Une policière s'est notamment vu attribuer 7 jours d'incapacité totale de travail (ITT).