Trois enfants tués à Taninges : le corps découvert en Suisse est bien celui de la mère

Le corps de Déborah P., soupçonnée d'avoir tué ses trois enfants mardi à Taninges (Haute-Savoie), a été retrouvé mercredi en Suisse, confirme le parquet de Bonneville ce jeudi. Une enquête pour homicides volontaires est en cours.
Trois enfants tués à Taninges : le corps découvert en Suisse est bien celui de la mère
Illustration. (A17)
Par Actu17
Le jeudi 14 novembre 2024 à 19:14

Le corps découvert ce mercredi dans une voiture en Suisse est bien celui de Déborah P., la mère de famille soupçonnée d'avoir tué ses trois enfants mardi, dans le village de Taninges (Haute-Savoie), a annoncé jeudi le parquet de Bonneville. "Les autorités suisses ont confirmé l'identité de la personne retrouvée décédée, il s'agit bien de la mère des trois enfants", précise le procureur de la République, Boris Duffau dans un communiqué, précisant ne pas disposer "des résultats d'autopsie".

Le corps sans vie de cette femme de 45 ans a été découvert mercredi matin à Champéry, dans le canton du Valais (Suisse). Champéry, située à environ 70 kilomètres de Taninges, est accessible en une heure et demie par la route.

Peu après 12h30 mardi, ce sont les grands-parents qui ont découvert les corps sans vie des trois enfants dans la maison familiale, a précisé le maire de Taninges, Gilles Peguet. Déborah P. avait laissé une lettre. Les secours, dépêchés sur place, n’ont pu que constater les décès des victimes : deux garçons âgés de 2 et 11 ans, ainsi qu’une fille de 13 ans. "Des premières constatations, il est établi que les victimes présentent des plaies par arme blanche", avait précédemment indiqué Boris Duffau.

Les trois enfants étaient issus d’une famille recomposée. Les deux aînés étaient nés d’une première union de Déborah P., tandis que le benjamin était le fils de son actuel compagnon, avec qui elle vivait dans le chalet. La mère de famille, qui n’avait plus donné signe de vie depuis le drame, souffrait de dépression. Cette femme, institutrice dans une école primaire d’un village proche de Taninges, avait franchi la frontière suisse peu après les faits, selon les douanes. Une enquête pour "homicides volontaires" a été ouverte, confiée aux gendarmes de Bonneville, appuyés par la section de recherches de Chambéry.