Le mardi 19 janvier 2021 à 13:07
Placé en détention provisoire depuis septembre 2018 après sa mise en examen pour « assassinat, enlèvement et séquestration », Jean-Marc Reiser, 59 ans, a finalement avoué être l'auteur du meurtre de Sophie Le Tan rapporte BFMTV. Malgré les nombreux indices le mettant directement en cause, il avait jusqu'ici nié les faits.
La jeune Sophie Le Tan était âgée de 20 ans lorsqu'elle a disparu le 7 septembre 2018 près de Strasbourg (Bas-Rhin), le jour de son anniversaire. Ce jour-là, elle avait rendez-vous pour visiter un appartement à Schiltigheim. Les policiers ont rapidement fait le lien avec Jean-Marc Reiser puisque le numéro de téléphone sur l’annonce, venant d’une ligne prépayée, les a mené au suspect après l’identification du numéro.
Jean-Marc Reiser aurait passé une fausse annonce immobilière pour attirer sa proie chez lui. Sophie Le Tan s’est présentée seule au rendez-vous, contrairement aux deux autres femmes qui étaient venues les jours précédents, accompagnées, et qui n’avaient trouvé personne.
Le corps démembré de la victime découvert un an plus tard
Des expertises réalisées au domicile du mis en cause ont rapidement apporté des éléments à charge contre le quinquagénaire. L'ADN de la victime a été retrouvé sur le manche d'une scie qui se trouvait dans sa cave. D’autres examens ont permis de découvrir des traces de sang de la jeune étudiante sur une paire de chaussures appartenant au mis en cause. Ce même ADN a été retrouvé sur le sol de son habitation ainsi que sur une veste.
Le tueur présumé avait affirmé aux enquêteurs qu’il avait soigné Sophie Le Tan étant donné que cette dernière s’était blessée sérieusement à la main. Le corps démembré de la victime a été retrouvé le 23 octobre 2019 dans la forêt de Grendelbruch, par un gendarme hors service lors d’une cueillette aux champignons.
Jean-Marc Reiser est déjà bien connu de la justice. Il a déjà été condamné à plusieurs reprises dans le passé, notamment pour le viol d’une auto-stoppeuse allemande en 1995, mais également pour des viols sur sa maîtresse en 1996. Il avait écopé d’une peine de 15 ans de réclusion par la cour d’assises d’appel du Bas-Rhin, en 2002.