Alpes-Maritimes : Cocaïne, cannabis et véhicules saisis à Carros, cinq suspects interpellés

Une vaste enquête de gendarmerie a permis la saisie de drogues, d’argent liquide et de véhicules de luxe dans les Alpes-Maritimes. Plusieurs peines ont déjà été prononcées et un suspect en récidive attend son procès. Ce dernier a été placé en détention provisoire.
Alpes-Maritimes : Cocaïne, cannabis et véhicules saisis à Carros, cinq suspects interpellés
Par Actu17
Le mercredi 17 septembre 2025 à 16:24

Cinq personnes ont été interpellées le 8 septembre dernier à Carros (Alpes-Maritimes) lors d’une opération antidrogue baptisée "Dame Blanche". Cette enquête des gendarmes de la brigade de recherches de Nice a conduit, selon le parquet de Grasse, au démantèlement d’un réseau de trafic de stupéfiants.

Les perquisitions menées aux domiciles des mis en cause ont permis la découverte "d’importantes quantités de cocaïne et de cannabis". Dans la foulée, "une enquête patrimoniale a immédiatement été ouverte". Celle-ci a conduit à la saisie de 19 500 euros en liquide et de 44 810,94 euros sur les comptes bancaires du principal suspect. Trois véhicules ont également été saisis : "un Porsche Cayenne, une Audi S3 et un TMAX". Le parquet précise que "l’ensemble de ces biens devant faire l’objet de la peine de confiscation".

Sur le plan judiciaire, "toutes les personnes ont été déférées au parquet de Grasse". Quatre d’entre elles ont accepté les peines proposées par le ministère public. La plus importante a été fixée à "24 mois d’emprisonnement avec sursis". Le cinquième mis en cause, décrit comme "le plus impliqué" et en état de récidive légale, a été placé en détention provisoire dans l’attente de son jugement prévu le 19 novembre 2025.

Parallèlement, "des enquêtes incidentes ont été ouvertes pour blanchiment et non justification de ressources". Chaque individu a fait l’objet d’une "enquête miroir", dont les conclusions ont été transmises à plusieurs organismes publics : "la CAF, la DGFiP, France Travail et la CPAM". Le parquet souligne enfin que "les bailleurs sociaux ont parallèlement été destinataires des éléments utiles aux procédures d’expulsion devant être mise en œuvre".